il m’a croqué
un instant j’ai pensé à un autre
who’s what ?
she’s sexy
yes je suis sexy
en live
les regards se croisent mais ne se ressemblent pas
je n’ai pas raté mon rendez-vous avec pharell w.
la sueur est bonne
un verre
deux verres
‘à nous’
je danse
bouge la tête
évanouissement
on peut tout oublier
j’ai perdu la page
j’ai tourné la page
….respire….
le voyage se rapproche
sur les terres de lucia
je me vois déjà
l’île tranquille
je marche sur le sable
un océan nous sépare
tout nous sépare
je serai lucia y el sexo

tout me rappelle quelque chose
plus quelqu’un
je tue les bons sentiments
j’avance seule avec mes talons blancs
et
je m’arrête dans un jardin
assise sur l’herbe
attaquée par les moucherons
les yeux dans le vague
le pouvoir intérieur brut est élevé au vernissage de jean-paul g.
une conversation parvient à mon oreille
les rive gauche se parlent
en français en anglais
l’accent reste le même
snob
je me sens observée
à l’intérieur
l’angoisse ne passe pas
j’ai le cœur serré
je ne veux pas penser
hier j’ai compris
j’ai compris que c’était fini
je me retourne sur mon passage
dans cette vie que j’ai passé
un peu à saint-germain-des-prés
je passe à autre chose
cette autre chose que je n’ai jamais quitté
le mode stand by s’est arrêté
affrontement sans réveil
à l’horizon
pas de sommeil paradoxal
c’est la réalité réalité
…
bonjour
bonjour
vous êtes artiste ?
non
je suis sûre que vous êtes artiste
…
rendez-vous virtuel
ne jamais sortir sans mouchoir
++
non non
je suis le cul il est la chemise
non non
++
gangsta moi
chaque jour la lutte
et sa défaite
que faire d’autre que pleurer ?
sortir
bière japonaise au rex
caïpirinha à la favela
vodka coca au gibus
vodka pomme à la scène
vin blanc au café noir
mojito au pure café
mie de pain à la fondation cartier
gueule de bois
je sors seule comme d’autres marche seule
me laisserai-je aller
starlette plonge dans la débauche
laisse le sexe prendre possession de moi
je m’éloigne un peu plus chaque jour
de ce monde que j’avais appelé
.a.m.o.u.r.
cette rue où je pensais que le bonheur s’était caché
le bonmalheur n’existe pas
l’amour n’existe pas
mais je peux en parler
.h.é.h.é.h.é.
music please
rendez-vous avec m.
client de prostitué depuis ses 18 ans
la première fois c’était une pute
la dernière fois aussi
‘vous comprenez ?
oui’
j’ai pris la fuite baisser les bras je me suis cachée calfeutrée droguée j’ai plongé dans le sommeil j’ai refusé des rendez-vous j’ai posé des lapins oublié de promener le chien j’ai sauté des repas je ne me suis pas lavée je ne porte plus de jupe je bois je fume je prends deux zyban par jour je refuse le verre qui m’est offert je ne prends plus la pilule je ne rappelle jamais je ne me brosse plus les dents le soir je ne transmets pas mon cv j’envois paître je pleure j’ai crié dans mon oreiller je suis en retard je claque 250 euros d’un coup je n’ouvre pas les volets
je crains
c’est terminé
la lettre est arrivée
::
je lui offre une noisette
il croque
il dit
je ferai pareil avec toi
il ne sourit pas
droit dans les yeux
à bientôt
« « «

je prends le parapluie de papa
celui avec la tête d’aigle gravée dans le bois
je promène mon chien
il pleut
j’écoute les gouttes qui tombent sur les feuilles
le silence
le ciel jaune
je suis seule
je rentre chez moi
et j’ai chaud
mon chien grogne
ses pattes mouillées salissent le parquet
les traces d’eau
je mets mon linge au sale
j’ai mes règles
alors j’ai mal au ventre
les volets sont fermés
la télé est allumée sur silence
je vais brancher le réveil
reprendre mon histoire où je l’avais laissé
s. au téléphone
il est sur le bord d’une autoroute
dans le centre de la france
notre conversation a été interrompue
plus de batterie
il est rassuré car je ne pleure plus
il m’a dit dis lui
s’il te rend heureuse
est-ce que je me rends heureuse ?
je regarde la photo de l’éléphant
le dernier jour du mois de mai sur le calendrier
tout à l’heure j’ai écrit sur un morceau de papier
dire les choses
dire je t’aime
savoir que je ne vivrai jamais la belle aventure que je me suis inventée
en corse aussi il pleut peut-être
mais là-bas
la pluie a la senteur du maquis
la nature qui se ressource
là-bas on voit les étoiles
on dort dans des draps toujours propres
sur le coton encore rêche
sur le tissu qui a séché au soleil
demain il pleuvra encore ici
et sur le massif central aussi

je suis celle qui m’empêche d’avancer
je n’y arrive plus
je reste sur cette minute interminable
je me sens terne
je n’arrive pas à parler
trop dur
c’est trop dur
mes yeux se brouillent encore
ce matin
s. est parti vers le sud
et j’avoue
j’ai pleuré
encore
triste de voir sa moto 500 disparaître dans ce tournant
il va vers son bonheur
mais il est le seul à qui je parle
mais il est le seul en qui j’ai confiance
je pleure encore
je tape sur ce clavier
je pense à cette journée qui m’entraîne vers le temps qui passe
et pourtant
il ne se passe rien
je n’ai rien vécu
allongée sur mon lit
je suis censée aller dîner
je viens d’annuler
mondaine c’est
hier c’est
demain
ce n’est pas aujourd’hui
parler ? de quoi ?
je ne pense qu’à une chose qui n’intéresse personne
dans google je tape billets d’avion
paris barcelone ibiza
quelques jours à formentera
loin de cette ville que je ne supporte plus
j’ai pas la gagne
si ça continue
ce n’est pas possible

je veux recevoir des mots de toi
++
sur le papier de verre
les signes chinois
me disent que les jours ont passé
summertime
parfois je m’arrête
je ne vois plus rien
il y a cette minute
cette seconde qui ne s’écoule pas
le vide de cette minute
alors j’allume une cigarette
et
je viens écrire ici

je préfère fermer les volets
ne pas voir le ciel qui devient gris
je me réfugie là où je peux
j’attends que le jour passe
je rentre chez moi
je pleure je pleure
je ne peux plus m’arrêter
les pourquoi tombent
dans ma tête je me répète
toujours la même idée
…
je ne veux pas boire un verre à ta santé
je m’ennuie
il fait nuit
la télé n’est pas allumée
la radio est pénible
je nettoie une tache sur le sol
pourquoi suis-je triste ?
je n’ai pourtant rien reçu
ni lettre ni message
pas d’au revoir
où est starlette ?
j’écris je je je
ce n’est pas intéressant
ils ont coupé ma connexion internet
plus de nouvelles de l’extérieur
/
pas de rêve à l’horizon
la nuit sera noire
je ne peux rien y faire
il y a les mots de mikhaïl b.
et lorsqu’on dira mon nom, on dira aussitôt le tien
.
je ne veux croiser personne
ni bonjour
ni ça va
pas de regard
je baisse les yeux
je regarde un chien
je suis une starlette
je suis une sucrerie qui font dans la bouche
…
je n’y arriverai pas
et mes yeux pour pleurer
se ferment

premier hold up ce week end
starlette en fuite
revenons à nos moutons
il faut bien l’avouer
le poil de la bête
me va à ravir
sorti du placard
contrainte et forcée
jouons aux échecs
je te quitte à ta place
finalement
je porte bien le deuil
.
.
.
.
.
look at me
sexy périph
++++
++

+++++++++++
j’y ai cru+
…+++++++++++
à un moment+
…+++++++++++++++++++++++++++
je voudrais me transformer en papillon+
mais toutes les places sont déjà prises+
par des garçons+++++++++++++++++
j’aimerais chuchoter dans une chanson+
chanter sans chanter++++++++++++++
comme dans la chanson++++++
mais je n’ose pas demander+
personne ne me l’a proposé+
j’écris des cartes postales+
je ne postale rien+++++++++++++
des silences sur mes questions+
croire en quelque chose++++++++
qui+++++++++++++++++++++
s’est échappé+
+++++++++++++++

back in town
la pudeur m’interdit de parler de ma déception
– hé– hé- hé– hé- hé– hé-
je suis encore à cheval
starlette au galop
monte l’étalon noir
a.t..l..a..s.
dzit!!!ya
à droite
la plaine sauvage
à gauche
l’océan
!!! ya ya !!!
j’oublie tout
j’ai osé galoper
..
la chute
elle arrive aux meilleurs cavaliers
abdalah me l’a dit
starlette balafrée
désarçonnée
peureuse
ici ailleurs
face à la tempête
fouettée
ma pluie
cavalière
une corde à mon arc
je tiens les rênes
mes ongles orangés
aiment le cuir de la selle
– ….
on rate toujours quelque chose
– ….
je galope sur cette minute
où rien ne peut m’entraîner ailleurs
ya ya
je rejoins boulgakov
la terreur à moscou
le bon le mauvais
le pire le meilleur
attirance répulsion
aimer haïr
jeter envier
la diablesse naïve
– – banal ——
coups de soleil à essaouira
starlette allongée sur l’afrique
«  »
la poésie c’est aussi
caca vomi
au lit
mon équation
sponsorisée par smecta
c’est la fram attitude qui est en moi
les vacances de ma turista
polie
vidée
nue
je me lave sur l’eau qui coule
+
6 volts par jour
c’est la bonne dose
+++
entre les murs de la ville fortifiée
il y a moi
il y a colin f.
miam miam
je croque l’acteur américain
c’est du sucré salé
c’est un café cassé sur la petite place
les volets fermés
mieux faire le sexe
autour de quoi tourne la journée ?
… coupé !
horoscope gare routière essaouira vendredi 7 mai 2004 des tensions dans votre couple risquent de provoquer une rupture avec votre partenaire qui en a assez de vivre de tels rapports de force, il faut calmer les choses ou tout sera bel et bien fini ! sus mentionné votre vie se métamorphose telle la chrysalide en papillon… vous voilà propre spectateur de votre vie sentimentale, contraint à l’immobilité, à la contemplation
ici je suis
je saigne saigne et saigne
que faire…?
je change de parfum
je veux changer de train
sur les rails
voir défiler les autres
sur le net sur les blogs toujours les mêmes images la recherche de L’image combien de clics qui aura la meilleure coupe de cheveux les plus beaux souliers l’air encore jeune et le teint le plus frais qui ? qui ? toi ? oui peut-être un quart de seconde mais zut flûte y avait pas de flash à ce moment là il me regarde il me regarde ? oui ils te regardent et t’auscultent ils te regardent tous… tu aimes ça mais si tu savais ce qu’ils pensent oui. Ils pensent quelque chose de toi. Ils ne t’ont jamais parlé mais ils ont un avis sur toi. C’est moi qu’il regarde ? il est pas mal… pas mal du tout.. ah il est accompagné je vais feindre de ne pas feinter mais s’il poursuit un adultère ne me dérangera pas… voyons mais oui c’est bien toi qu’ils regardent et il envisage toutes les solutions peut-être t ‘as t il déjà déshabiller de là où il est derrière ces écrans d’ordinateur certains impriment ta petite cambrure et la garde au chaud pour plus tard peut-être à ce moment où l’un d’eux baisera sa copine et sur ton flash il éjaculera.
que faire…?
débit différé
revenir
marcher sur la pluie comme sur un clavier
les gens gris
toi aussi
ça se voit dans leurs yeux
tu sors de la chaleur tranquille
des bons fruits
petites bananes jaunes vertes par grappe de dix les oranges des chariots de fraises
des petits pois crus
+++
en 2004 je joue à la
trotskiste
pamphlétaires nous serons
« 
je fais ce que je dis
je dis ce que je fais
« 
…
marrakech bagneux
tu peux pas comprendre
j’aime le contraste
la marque du maillot
pharell me tripote avec sa langue
tu peux pas
je danse devant la glace
chanteuse de stade à mille euros
tu peux pas comprendre
j’ai des sangsues sur la peau
elles boivent mon jus de raisin
tes yeux révulsés sous mes mains
non non
tu me trouveras pas en livre de poche
je suis vendue à des milliers d’exemplaires
tube sur tube
je suis complète
je me couche tôt un soir sur deux
tu risques pas de me croiser
les vitres fumées
c’est que de ton côté
*
ferme les yeux
touché rectal
c’est à ton cul que je pense
ça me détend
le regard vicieux du médecin n’est pas un problème
je rêvasse faits divers
« oui monsieur le juge j’ai violé mes quatre fils »
aïe aïo je rentre du boulot
lalalala

starlette s’envole
francis reste a panam
à lui le macadam
à moi les ruelles marocaines
… orientale …
il m’appelle michel blanc
le passeport introuvable la turista la carte bleue perdue les ampoules au pied tout ça c’est moi
**boom
je bois une caïpirinha au bar du palais de jade mahal
club géant fait danser l’afrique
starlette marrakchi se trémousse sur la piste
sous les lustres
et les miroirs
ici je suis l’inconnue
je suis l’étrangère
je marche et ne voit rien venir
sous les étoiles exactement
je croise le coq en cage
les caméléons brillent
starlette laisse des paillettes dans son sillon
un sourire traîne dans la poussière de la cité
je mange
mes formes enveloppent ton squelette
pastilla de pigeon
tajine de courge caramélisée
je suis la courge
qui boit le thé sucré
les chiens vagabonds
et
les chats sauvages
voient passer
les pieds nus aux ongles rouges
entre deux cordes de peau
…
dans ma main
1 dirham de cacahuètes
une deux trois
sautent
dans ma bouche
mon palais se couche
les dents salivent
je te broie
te foudroie
…
je ne peux plus m’arrêter
je suis l’animal
starlette dévore le foie
place des morts
djema el fnaa
je ferme les yeux pour revoir les exécutions
traîtresse
je pars
pour revenir
+
+
la sorcière me regarde
mon esprit est ton couteau
je tue mon double
+ +
entre les masques africains
la bibliothèque s’offre à moi
je lis marc-édouard n.
il dit
le 11 septembre une lueur d’espoir est apparue
starlette chez les arabes
lit le politiquement incorrect
je veux vous oublier
oublier qui je suis là bas à 3000 kilomètres
je veux retrouver ma peau
supratour is a good compagnie
endormie j’arrive à
essaouira
ton blanc et ton bleu se reflètent sur mes joues
la brune souris
je marche jusqu’aux ruines du fort
fend la mer
croise des dromadaires
mes pieds font floc floc
la cuvée du président coule dans mon gosier
je trinque
avec la connexion haut débit
je mange fraise
starlette dans un palais
ou le beau rime avec le beau
délectation
le luxe
d’être
une fille des rues
beauté de la médina
je suis une fille du roi
tu es mon seigneur
…
papa
…
le riad attend le cinéaste
ridley s.
bientôt ici
je marche à l’ombre des décors de kingdom of heaven
le temps des croisades
gravé dans mes jours et mes nuits
les stars courent après starlette
citadelle imprenable
je suis pénétrée par ton aura
mon âme vagabonde

ai encore raté mon rendez-vous
je ne croiserai pas le god
ce mercredi d’avril
le premier xanax m’a tué
pilules micro et alcool
f. dort dans mes bras
pendant l’orage je me réfugie
contre l’homme
le maître
le dresseur
le chien grogne à mes pieds
la tribu se forme dans le courou
demain 10 heures
j’entrerai dans une zone sécurisée
un prêt
la banque
starlette propriétaire
de son adresse
unestarlette.com
c’est ici et maintenant
demain
je serai peut-être morte
tu pourrais dire
j’ai frotté mes talons sur son paillasson
starlette paris-ajaccio-bagneux
starlette à bottaccina
les chèvres
les oncles les tantes
louise est morte un matin d’avril
assise sur sa chaise
au coeur du marché
en regardant les belles courgettes
d’angèle
…
rue d’assas
il me parle de tamagochi
de paris hilton
et de mes caprices
fatiguée
je veux écouter run dmc
dans le casque
allongée sur la plage d’essaouira
marcher pieds nus
galoper bottes aux genous
oublier
un peu
le journal des bonnes et des mauvaises nouvelles
les trains qui n’arrivent pas à l’heure
les témoins et les guillemets
on me dit t’es pas nrj
t’es pas skyrock
je suis vibrations
et
grilles d’été
chez france i.
mes parents au premier rang
francis le sanglier
francis le belge
francis le corse
peut-être irais-je demain écouter les tubes de franz f.
rendez-vous avec sonia
prostituée violée
j’attends son appel
starlette en tête à tête
dans un bar de belleville
tout s’arrête là pour mon avenir

guest starlette
nom : francis
taille : 30 centimètres
poids : 3,5 kilos
couleur : sanglier
particularités : pas de couilles
qualités : bombe atomique et courageux
défauts : feignant et têtu
tel chien telle maîtresse ?
demain rendez-vous en studio
retour derrière le mic
signature de contrat
arrière-salle
et gros chiffres
gros pour moi
petit pour toi
j’ai un calibre dans la main
mon micro
interview de jean-marc m.
car
tout est possible
pour starlette
je me prépare
en concertiste
vibro vibrato
starlette lyrique
+
trop de messages tue le message
tes demandes court après mes réponses
je suis indisponible
c’est trop précieux
pour être ébranlé
…
un oeil sur son ordonnance
docteur pierre c.
médecine générale
48 b rue j.
76000 rouen
viagra 50 mg
cd pelliculé (4 cps)
1 cp 1 heure avant besoin
…