yasser a. est mort
et
j’écoute prince
mother fucker
je fais une pause
entre la vie et la mort
marquer un temps de repos
avant le grand saut
les secondes sont plus longues
sous la méditerranée
premier jour du premier mois
starlette dort à marrakech
le ciel jaune pourpre klein
les ciels rive gauche
le chaud du jour
la nuit plus que fraîche
je danse sur le lcd soundsystem
je danse et j’oublie la mort
georges b. et le cinquante et unième état
j’oublie d’avoir peur
je n’écris que pour mes idées noires
le ramadan réveille la boxe
le ramadan réveille les estomacs
starlette a déjà eu faim
pour l’heure
plantée au milieu du jardin
des saarinen chaise bartoia de l’osier un miroir deux chiens une chatte le vogue français novembre 2004 du piano le visage d’hassan deux un dictionnaire anglais japonais un serpent en bois désarticulé trois ordinateurs des fèves trois lanternes du fer forgé au fenêtre la mosquée dehors le lycée français petit marché 2046 déjà en vcd les quatre portes ouvertes sidi ali et le cul dans le velours assorti à dame nature
j’enferme des papillons dans un herbier
entre deux dix dix huit
je pense à tous ces gens qui ne pensent pas à moi
les oiseaux font silence
je les regarde passer
je me prends pour orson w.
cette longue pellicule
qui défile sans cesse
comme
mon homme et ses amis
les palmiers
l’avocatier
le poivrier
les cactus
le chien plonge dans l’herbe haute
allongée dans un hamac mexicain
multicouleurs
je ne suis pas
née sous brejnev
et c’est très bien comme ça
je suis dans la soif du mal
marlene tire sur sa cigarette
je suis dans une voiture les cheveux au vent
une décapotable
chouf
chouf
toujours punk
je me fiche de tout
une crêpe au nutella
du billecart salmon
une part de paris brest
la cire des bougies coule sur la chantilly
il est plus que 19 heures
le ftour est passé
les estomacs se remplissent
temps universel
yasser est mort
là-bas à clamart
les visages se referment
la face du monde est tombée du mauvais côté
comme cette pièce de 5 dirams que l’on met dans la main du mendiant
comme cet aveugle qui marche en noir et blanc
je me revois dîner avec l’industrie du disque
à ma gauche élodie star ac
à ma droite keren a. chuchoteuse de chanson
j’ai pris l’avion
trois heures pour oublier ma vie
j’ai fuit sans wanted
juste un code barre accroché à mon jean
starlette a croisé sofia c.
sebastien t.
et des barbes
des cranes qui brillent
des nœuds paps
je suis
seigneur
la vedette
starlette voleuse de poules
habillée de preen
j’oublie la fondation
les arty party
taraf de haïdouks
moi villageoise
starlette caraïbes
nom d’emprunt
soyons backstage
un insecte glisse sur mon écran
comme un dimanche
walk on the walk side
mange moi
ou
je te mangerai
05
Nov
by une starlette,
at 11:13
journal | permalink | rss
lundi
9 heures
coup de fil
sujet
la drogue
2CI
à l’anglaise
se vomir dessus
j’ai pas encore bu mon thé
mon chien mange de la merde
il trône au milieu d’un champ de mine
je ne peux pas lui botter le cul
frustrée je suis
9h15
tous les matins une poignée de noisettes
une pomme ou une poire
de l’eau
deux heures de préparation
le thé
le café
la poire
la radio
trois tubes
rendez-vous
ambassade
rue de la tasse
14 heures
rupture du jeûne
19 heures
je ne compte pas encore les jours
après les bateliers les espagnols les architectes
j’ai des rendez-vous
vernis franquin à la cité
prix paul r. au centre
soirée magazine rue de presbourg
fiac
central station à la maison rouge
dîner
bal jaune
mano a mano
arty week
starlette s’ennuie déjà
perrier ou champagne
ni plus ni moins
à la vie à la mort
si on te prend on me prend aussi
l’espagnol
j’aime l’automne
la forêt les bois les ourses dans les feuilles
l’amour contre l’écorce
la classe nature avec baptiste
bientôt un autre continent
inconséquente moi ?
rien sur le portrait harcourt
je ne vois rien dans le fond de tes yeux
matin midi et soir
elle voit tout
miroir grand siècle
reflet de chasse d’eau
on ne change pas les gens
écouter cent fois la même chanson
ne jamais se laisser pénétrer
par les paroles
prendre
sans
comprendre
18
Oct
by une starlette,
at 13:54
journal | permalink | rss
i am the graduate
samba samba
djobi djoba
tchika tchika
samba samba
je sors du tribunal
prendre vingt ans
et
marcher
skin
head
une heure plus tard
seule en ville
il ne fait pas froid
rangers dans ta face
un vrp me regarde
on
n’est
pas
dans
sur mes lèvres
met tes yeux dans ton
v e s t o n
je pleure pas pour me faire consoler
je chagrine
starlette boit du billecart-salmon
sur les conseils d’un ami
j’oublie ces vies gâchées
laisser derrière soi
sans pitié
les faibles
toujours
mots croisés
s’endormir au volant
voir la plaine et mourir
cette brume qui s’élève
ce jour qui se lève
à l’est
comme les bulles qui sautillent
je n’ai plus d’atmosphère
tu as pris tout mon air
tu respires
je suffoque
on se retrouvera en cosmic galerie
sur les murs
you got me
loin du troisième arrondissement
y a pas de problème
y a pas de bordel
des issus dans chaque pas
un chien mouillé marche dans mes traces
au palais de la porte dorée
un nom chinois
rendez-vous dans mon garage
pulper un peu
assassin de la police
houhouou
starlette te pète la gueule
sur le beat
en rythme
poudrière
tu peux me virer
je serai jamais fuckée
making plans for nigel
he must be happy
i
f
u
c
k
y
o
u
d
i
r
t
y
***
doup doup
tchika tchika
doup
*
je chante avec un micro imaginaire
je m’endors
wild world
faire l’amour rien qu’en fermant les yeux
parfois
je jouis au bureau derrière mon computer
c’est
l’amstrad sex
c’est
pas vrai
je joue de la harpe avec des azerty
je tombe enceinte sans mari
je te fais garder par une cigogne
starlette se voit bottée
cuir noir
haut talon
sur d’épais collant
la robe de coton
un écarté paire de fesses
pas de photo
pas de photo
elles vous en prient
pas de photo
richard a.
helmut n.
sont sur un bateau
qui ?
je n’ai jamais su me spécialiser
ni homosexuel
ni hétérosexuel
pas de safe sexe
ni de no sexe
nisoumiseniinsoumise
j’attends les soldes
les courants d’air
les feuilles qui tombent
tout ne veut pas toujours dire quelque chose
y a pas que la guerre
où tombent les bombes
y a pas que les blessés qui prennent des balles
sisters of mercy
à la saint-firmin
je ne compose aucun numéro
je brode une cour
que je ne picore jamais
toujours seule dans ma tour
je n’ai que mes corsets pour agripper ma taille
je n’y peux rien ce sont mes yeux qui te regardent
je n’y peux rien
préférer refuser
attendre le bourreau
la prison
la grande prison
cette gorge enserrée par tes doigts
je préfère occulter culpabiliser transférer
et
ne jamais appeler de psychanalyste
starlette jamais traumatisée
paris sous les bombes
c’était paris sous les bombes
ou est manko ?
ou es tu manko ?
paris – afrique
[je]
fuck les mots reliés
[je]
fuck la colle entre les pages
[je]
fuck les grands tirages
que
du
live
j e v o u s e m m e r d e
11
Oct
by une starlette,
at 23:53
journal | permalink | rss
miramar
salle 3
9 euros 10
old boy
avant dernière séance
pas le jour
pas la nuit
dimanche
il ne pleut pas encore
la fille au cinquième rang
c’est elle
/
la grande prison
…
ris et tout le monde rira avec toi
pleure et tu seras le seul à pleurer
…
je m’en fous
tout peut changer
mon intérieur
les extérieurs
cat stevens
avant d’être cat stevens
son autre vie
existe toujours
dans la chambre
au deuxième étage
de cette maison vide
starlette poule mouillée
le cheveu électronique
je suis dans ma saison
pas encore dans l’action
j’attends encore
le passage à l’acte
n’est qu’une question de temps
je pense à la chine
je n’aime pas jean-michel j.
il n’y a que fariofa c.
il n’y a que seu j.
il y a fela k.
langue rose
peau noire
jacques d. is dead
on se retrouvera en zone libre
bohémien
pour l’heure
je vois des macaques au pied des buildings
les lémuriens s’éloigner
…tant pis pour toi il faut dormir…
mes cigarettes sont toutes fumées dans le cendrier
chagrin d’amour…
ou es tu mc
?
ou es tu
?
tu me manques
+
tatatatatatatatatata
blablablabla
quelques heures chez serge k.
sur la marne
la peau molle
les yeux ivres
nous arrivons
lui velours
starlette fourrure
toutes ces freaks à l’horizon
sur les bords de l’eau
panne de moteur
la coke a une odeur
cache cache champagne
first lady
un peu de zouk
beaucoup de josephine b.
encore encore
vitaliti
quinze ans en arrière
montrouge
chaloune
sans flasque avançons
ici les junkies
là-bas un clone de nasser
« »
il est 3 heures j’ai perdu mon parfum
retrouvons nous
sans répondre au téléphone
j’ai soif
de ramadan
pas de familiarité
le chanteur parle des fruits
comme on pose la main sur une autre main
il caresse mes oreilles comme tes bijoux
ralenti oriental
je suis lil k.
girls around the world
je suis missy
je work it
pas de problème
don’t be ashamed
cette semaine
j’ai rendez-vous avec le x
lecture
pause
record
stop
open
_
_
_
11
Oct
by une starlette,
at 22:53
journal | permalink | rss
j’attends que les chansons aient plus de sources
que les notes arrivent jusqu’ici
starlette érotomane
mal de tête
lendemain de fête
pourtant
j’étais pas à ma fête
noyée dans les bulles de champagne
je passe des heures bucoliques
en voyant venir la mélancolie
starlette sans le sou
sous le regard d’helmut n.
rendez-vous studio harcourt
je ne fais pas l’amour
je bosse
une putain
une catin qui s’ignore
je dis oui je dis non
c’est amusant
de soirée en soirée
croise de faux amis
souris et rappelle toujours
chez moi je pleure
avec ou sans lumière
mes yeux mouillés croisent un miroir
sans se prendre pour romy s.
le monopole des larmes
celui qui me pique mes mots
celle qui copie mes rimes
je lui pète la gueule
je suis n’importe qui
je fais n’importe quoi
regarde
on ne peut pas tout arrêter en même temps
en un seul coup
toutes les cartes tombent
les ongles enfoncés dans le vert
mes fesses nues sur la table de jeu
si tu ne vois pas la vie
dans tout ce que je te dis
si tu as de mauvaises pensées
que tu manges l’envie tous les matins
avant ta douche
je n’écris pas pour toi
si tu ne comprends que ce qui peut répondre à tes questions
alors
écarte toi
prends tes brillants
ton clinquant
laisse moi le malaise
la mala rodriguez
signé
moi
à 45 %
26
Sep
by une starlette,
at 1:57
journal | permalink | rss
starlette explose le score
…
je ne poste rien
je parle avec les mains
…
sortir du cadre
manger la pomme
qui trône sur la table de la cuisine
nature morte
perd son temps
sur ton papier peint
je ne me lasse pas de me lasser de toi
l’amour suranné
tout quitter
ni pour un meilleur salaire
ni pour un courant d’air
qui balayerait
l’avant
juste
te retrouver
se battre avec les mots
que tu comprennes tout
qu’on ne se méprenne pas
la clarté
sans malédiction
demande moi cette danse
fais moi sourire
souffle dans mon cou
regarde moi
dans les yeux
dis moi
je serai toujours là
prends moi comme je viens
fredonne une chanson
pense à toi
à l’intérieur de moi
tu peux être en retard
le jour où
nous nous marierons
ensemble
pas de politiquement correct
brise ma malédiction
comme celle des rois
ton égoïsme
+
mon égoïsme
la voix de benjamin
après le travail je fais l’amour
je lis des livres
je me promène dans les bois
je pense que tout est terminé
je me dis arrête de dire je
.
.
ils regardent une femme
elle s’envole
vas y vole
reviens moi
ils l’aiment
et ne s’aiment pas
elle vole
pas eux
l’un prédit l’ennui
l’autre la folie
+
j’oublie le juge h.
marylin m.
joey s. et tous les special fuck
j’oublie même
agnès b.
je ne veux voir personne
les champagnes qui se mélangent
les lendemains indiens
starlette tient le mur
avec les gars de la cité
roule un joint
pour les jeunes
futurs vieux
les trous de mémoire
les nœuds dans le cerveau
les maux d’estomac
…
ce sera ma dernière soirée
je ne veux que des journées
la lumière des premières
le regard au bord de la fenêtre
les yeux qui se ferment de trop de rayons
les visages baignées de 7 heures de 8 heures
les matins bleus des refrains
les heures qui n’ont jamais vu la nuit
je prendrai la journée dans un footing
tenterai ma chance avec la vie le ventre vide
brûlerai des graisses
sans regarder derrière moi
en pensant seulement à cette respiration
qui bat
21
Sep
by une starlette,
at 23:49
journal | permalink | rss
:
mes contacts rapides:
créer une liste de contacts
| voir tous les contacts
pièce jointe :
actuellement vous n’avez pas de pièce attachée à ce mail.
objet : re : re : la femme du boulanger
t’es dingue
je suis comme toi
ils peuvent penser ce qu’ils veulent les autres je sais où j’en suis
je t’aime
t’es mon homme
quand je vois les autres je pense à toi
je veux que tu veuilles que moi
je sois
ta femme
le reste
c’est fucké
fuck you
va te faire foutre si tu me trompes
je t’aime
b y e
m + – = . . .
19
Sep
by une starlette,
at 1:32
journal | permalink | rss
j’ai jamais aimé avant toi
j’ai jamais aimé après toi
14
Sep
by une starlette,
at 1:18
journal | permalink | rss
fuck you major
obladi oblada
starlette a rendez-vous avec marilyn m.
painting yes yes painting
elle est glam
elle est rock
comme tu portes ta chemise de nuit
un peu trop court
un peu sale
juste les ongles
juste les dents propres
la marque des draps accrochée aux fesses
je food
je perle
je trésor
starlette bluebell’s girl
des jambes comme des croches
i walk this way
le nez dans ton verre
je parie sur les otages enterrés
désolée pour l’orage
la mauvaise température
tu veux que j’arrête
de dire je
tu veux que je dise toi
tu
mais
je pense à la prochaine chanson
starlette bientôt dans les bras du ministre
after and donnedieu mc
je prépare ma boum
ma surprise partie
je bois des san pé
des perriers rondelles
j’attends
de redevenir la fille d’avant
starlette yakuza
les lèvres gercées d’avoir trop parlé
paris met des coquelicots dans mes cheveux
qui regarde les garçons
qui ? qui ?
je joue à colin-maillard mais il ne fait pas noir
dans les cocktails près des cuillères de bois
elle pense à tout de suite en voyant le tout à l’heure
et songe à plus tard en voyant ce demain
il se présente à elle au bas de l’escalier
la regarde s’en aller
en faisant l’air de ne pas y toucher
il n’a jamais osé lui dire mot mais déjà il a trop parlé
c’est ce regard de côté avec lequel les garons ne savent pas jouer
plouf
…
les hommes tombent dans ma coupe
bolino bolino
offrez moi ce comédien arrogant
que j’ai vu cligner sous mes yeux
sur le trottoir d’yvon l.
sans même un instant venir craquer sous mes dents
*
poussez ces pantins parés de beau tissu
accrochez nous aux murs de thaddaeus r.
faites venir milan et san remo
tokyo et sa banlieue
des cartons à la famille et aux journaux
en précisant
ce n’est pas un enterrement
spécial dédicace à toutes les sexteens
13
Sep
by une starlette,
at 23:14
journal | permalink | rss
t’es beau
t’es mon mec
t’es mon tony
le voyou des autres
le dur de mes petits doigts
rive gauche
rive droite
de moi
toujours chez toi
chaque matin
chaque fin de nuit
chéri
je veux arrêter
ce soir avant demain
j’aime que toi
05
Sep
by une starlette,
at 21:53
journal | permalink | rss
« Page précédente — older posts
newer posts — Page suivante »