Cumul Temps Feuille de route

0 m 0H00 + Rue de ++++ Bagneux (92, France)

Continuer sur la Rue de ++++ [43m]
43 m Prendre à droite la Rue de Verdun [100m]
150 m Sortir de Bagneux [9m]
160 m A Arcueil prendre à gauche la N20 [2.0km]
Entrer dans Paris
2 Km 0H03 Continuer sur [25m]
A Montrouge continuer sur l’Avenue de la Porte d’Orléans [200m]
0H04 Continuer sur la Place du 25 Août 1944 [160m]
Continuer sur l’Avenue du Général Leclerc [510m]
3 Km 0H05 Continuer sur la Place Victor et Hélène Basch [18m]
Continuer sur l’Avenue du Général Leclerc [730m]
0H06 Continuer sur la Place Denfert-Rochereau [100m]
Continuer sur l’Avenue Denfert-Rochereau [470m]
4 Km 0H07 Continuer sur l’Avenue de l’Observatoire [33m]
Continuer sur l’Avenue Denfert-Rochereau [47m]
Continuer sur l’Avenue de l’Observatoire [260m]
Continuer sur le Boulevard Saint-Michel [1.4km]
6 Km 0H10 Continuer sur la Place Saint-Michel [73m]
Continuer sur le Pont Saint-Michel [81m]
6 Km Pont St.Michel
Continuer sur le Boulevard du Palais [230m]
Continuer sur le Pont au Change [130m]
6 Km Pont au Change
Continuer sur la Place du Châtelet [66m]
Continuer sur le Boulevard de Sébastopol [1.3km]
8 Km 0H13 Continuer sur le Boulevard de Strasbourg [340m]
Prendre à droite la Rue du Château d’Eau [170m]
0H14 Prendre à gauche la Rue Pierre Bullet [46m]

8 Km 0H14 6 Rue Pierre Bullet Paris (75, France)

. .

prendre de l’avance
retour au conservatoire
cond+ee me fait lever tôt
piano

. .

08 Fév

plan américain
comme en vacances
soon soon holidays soon soon soon
mal installée dans un fauteuil 50
après une semaine prise de poids
elle se damnerait pour un bain
en écoutant des illégaux avant de s’endormir
sous les toits
comme à l’accoutumée
elle laisse son regard passer par la fenêtre
chante dans sa tête
je suis folktronica
yépa
+
il faudra bien réserver son billet
aller chercher francis
+
yépa
pas le temps de passer rue pierre d.
elle prend the london tube
s’arrête sur une marche d’escalator
reste statique vers la descente
regarde un grand cahier
annule les annulations
confirme les confirmations
mange un petit coeur de belin
+ love is standing to the right of the escalator +
jeux-de-vingt-heures-rendez-vous
au pied de l’église saint-eustache
grand écran pop corn plein tarif multiplexe
clic le cinéma clac
en passe de préférer les animaux aux hommes
comme les vieilles
un café + + trois gorgées de cidre
là voilà de retour
elle surfe une minute sur les images de nyctaloop
revoit l’étranger passer devant ses yeux
très holidays
refuser minneapolis
se priver du kitty kat club
pareil pour tampa
la floride attendra
par principe
pour le nom trop soap u. s. a.
y aller à fond ?
impossible
s’en extraire ?
pas encore
starlette est coincée ici
alors elle négocie
tant qu’à faire
vas y racaille met le feu aux platines
elle est très surf medicated
gère déjà les six prochains mois
cast roulotte
all tomorrow’s parties
your line up is my line up
the (jon spencer) blues explosion / olivia tremor control / james change and the contorsions / prefuse 73 / buck 65 / lydia lunch / jayne county / magik markers / afrirampo / women and children / the tints / suicide / john foxx / ted curson / peaches /trapist / nikolai haas / ganga gang dance / autolux
starlette is curated by v. g.
vgvgvgvgvgvgvgvgvgvgvgvgv
en attendant
stylée factory
je me traîne à un anniversaire
arts et métiers
une demi heure calée contre un mur
tête à droite / tête à gauche
mon camarade emballe une jolie grande maigre
la cravate noire d’un garçon me rend chiffon
prenons la fuite
talons de bois + fesses proéminentes = humeur complexe
starlette fantasme encore
il y a à peine quatre heures
ralenti devant les deux magots
une mercedes couleur chasse
des clignotants et des ralentissements
elle manœuvrait vers cette soirée
un sacristain dans la main
ses deux copains à ses côtés
comme son couteau et sa fourchette
. . .
+ + +
+ +
+
. . .
play
insert coins
gilling g i l l i ng
i am in nintendo
jouer au marseillais
no problemo
je tape sur des bambous : 10 000 points
un coup de tambourin : 100 points
je claque des mains : banco
r e p r e s e n t
my generation enterre les poilus
les pupilles à hauteur de north face
une fille sent ses fesses
enserrée dans un jean à l’agonie
sur le clavier de ma casio
je note un numéro
que je ne composerai jamais
dormir avec un sabre
icône des fous
des presque fous
sur le son de tes 17 ans
sentenza
le break dance reste efficace
comme rachid
commu niquer par le rire
hein hein
hein hein
hein hein
les néons bleus pointillés
king kong style
loin du reggae
de bob m.
le ska flotte
non non
l’afrique me turlupine
musique musique
poing levé vers akhenaton
mes yeux glissent sur une main gantée
cuir tanné à millau
je pense à ange
le feu dans la main
à force de rêvasser
je butte dans les costumes étriqués de la brigade du goût
bon ou mauvais
gueule d’arrogant
taillée pour le XIXe siècle
un coup de tambourin
c’est reparti
en prévision du branchement de mon micronuit
la connerie est en moi
quoi qu’il en soit
elle a des choses à dire
je te laisserai un message
[
peter d. is my cover
starlette is leader
forever libertineS
toutes mes amitiés rebondissent sur la veine de doherty
glou glou
toujours jaune
toujours noire
]

07 Fév

starlette is obsédée
as tu lu yesterday
.
je pense à toi
oui
à
toi
.
premier sous sol locomotive
tchou tchou tut tut
toutes ces gens me sont célèbres
l’acteur le journaliste le festivalier l’inconnu le serveur et l’absent
forcément
no more drama
starlette is réal’
hé hé
après trax in tchut tchut
je rentre
and yasmine call him
je pose pour le flash
frédéric t. n’est plus aussi bon qu’avant
même si
tout dépend du point de vue
dans l’armoire à récompenses
je pioche les yeux fermés
le berlingot doré me sucre
enivrée
dans l’oubli
elle joue à la marelle passage jouffroy
entre les cannes je bois du champagne
passe mon temps à caresser
l’ivoire et le bois le rubis et l’os
avant de danser sur l’amour à trois
starlette lit mu mauche et pou
et fume un colis suspect
avec un représentant de la police judiciaire
toujours là où on ne l’attend pas
la nuit de débauche approche
je me saoulerai jusqu’au coma
sans souvenir de mes étreintes
comme une parisienne qui change de vie
qui est là ?
i am is starlette
starlette is neuf trois

+ +

A : g.
en bas
03-02-2005
+
De : s.
T ou ?
00 : 31
03-02-2005
+
De : g.
en haut escaliers
comme photos
03-02-2005
00 : 31
+
De : s.
Devan le bar
03-02-2005
00 : 31

+ +

03 Fév

inspirez
ça sent le sapin
quelques notes de piano
le nombril gonflé
la jambe droite en arabesque tendue vers l’arrière
le dos courbé dans une même ligne
les mains accrochées aux chevilles
la tête dans les genoux
remonter vertèbre par vertèbre
se détendre en s’étirant
starlette is yoga
réveillée par un vendeur de matelas bultex
mon regard est niakwé
plaire aux couches populaires
c’est fait
beauté de la rue
je serre des mains
dans les quartiers chics ce n’est jamais passé
elle n’est jamais allée à sévigné
mes classes
henri wallon b
henri barbusse
maurice genevoix
marie curie
des centaines de mois plus tard
le regard posé sur une enseigne lumineuse mazda
je pile
rêve d’être piétonne
et dis adieu à mon premier travail
tchao bye bye
j’entends et réentends le masculin dire
je n’ai jamais été aussi heureux
les larmes me traversent
elles passent sans venir
comme un orgasme manqué
expirez

02 Fév

j’espérais tomber sur une autre voix
tone. .dring. .dring. .bip. .bip. .allo. ? .ollo. ? .hum. .hum. .clic

son doigt enroulé dans un chewing gum
elle marche sur le premier jour de février
ici comme là-bas il fait beau mais froid
elle marche en téléphonant
mais ne dit rien
s’apprête à attendre le bus
ses pas résonnent dans un souterrain de la nationale 20
passée ici cent fois il y a dix ans
elle se revoit amoureuse d’un jumeau
jouer au flipper avec deux jolies filles
faire bander les pantalons
sans se rendre compte de rien
aujourd’hui mardi
elle sent le froid du coquillage sur sa peau
autour de son cou le bijou jamais dénoué
est un souvenir qu’elle ne peut pas « gérer »
gamine bien cachée elle se répète
je suis un petit bâton de bois
je suis un petit bâton de bois
bagneux cachan arcueil montrouge gentilly paris
starlette is ile de france

01 Fév

sortie
exit

sur le boulevard du montparnasse
starlette sélecte
trop de monde au cinéma
tant mieux pour lui
tant pis pour moi
beaucoup de pluie
un thé russe
je suce des i tréma
quatre euros vingt
le petit broc d’eau chaude
dans la porcelaine blanche
c’est la touche sixième arrondissement
le soin du service
comme dans ma chambre
une affiche de stephen s.
13 janvier – 13 février 2005
je n’irai pas à la galerie kamel m.
je préfère le septième art
ingmar b. dans mon dvd
scènes de la vie conjugale
160 minutes de feuilleton suédois
portée par la romance
voilà tout ce que je désire
aimer par procuration
quitter par correspondance
je t’aime
je te quitte
elle fait tout pour qu’il la fuit
il fuit
flûte
zut
il est parti
et les promesses ?
la poésie
ça s’apprend par cœur
ça ne sert à rien
juste endormie
dans un souvenir
ça ressort comme un refrain
sans mélodie
juste des mots
loin de ses mains
+
+
diane

une photographie est un secret à propos d’un secret

a.
+
+
starlette toujours domiciliée chez ses parents
rêve de grandir
+ +
en avance au défilé dia
je joue la discrétion
je veux oublier
la tête qui tourne
la cigarette roulée de l’hôtel de ville
je me laisse effleurer par le manteau de kappauf
au second rang je ne vois rien
myopie des corps
je vois flou
je pense à lui
pas de scandale
tic tac
tic tac
ton heure est mon heure
ma peau nue
ta jaeger le c.
un garçon serre les poignets d’une fille
il l’aime
il lui dit avec ses mains
je me sens tenaillée
néons roses
volets verts
broderie anglaise
sur une vitre de café
au bord de la banquette
sur les petites carreaux du sélect
je me sens obsolète
deux nattes dans les cheveux
elle écoute les conversations
fini les phrases
le danger de se mettre en avant c’est d’être seule
elle est seule
un gros chat passe
elle regarde les stickers collés sur la machine à café
chacun son côté
moi aussi je cherche mon emplacement
edgar q.
cimetière
je me revois marcher ici avec un ami
c’était l’été
il faisait chaud
la sueur sur nos vêtements
je parlais de sexe
il avait l’air intéressé
de l’imagination
nous aurions du faire l’amour
garder cela pour nous
comme un poème que l’on apprend par cœur
que l’on ne récite jamais
que l’on oublie et qui revient
au moment où l’on s’y attend le moins
écriture automatique
starlette se complique la vie
née droguée
trop ou pas assez
+++
+++
rendez vous au momo
j’hésite entre londres et berlin
casus belli
à deux tables
il ne joue pas en troisième division
berlin est déjà mort
+
pendant qu’à marrakech lalla palpe
je fais la pluie et le beau temps
je dis breloques
tout le monde en breloques
je dis japanese paillettes
tout le monde en japanese paillettes
stop
pendant que le pacha s’inaugure
je fais une cure de sommeil
pas de provocation
fermer sa grande gueule
regarder le soir venir
et se réveiller un instant
histoire de voir le bleu du ciel
se rendormir pour une heure
la fatigue de se réveille sommeil
ce rêve tranché par la lueur
repenser à ce souffle coupé
à cette vie qui nous a réunie

01 Fév

je vais pas tarder à y aller

starlette éternue
sur la vingt huitième année
jimi h. janis j. jim m. kurt c. brian j.
je traverse l’hiver 2005
je nous regarde
comme un calvin et hobbes
comme un soap
un peu de frais passe sur ma nuque
peu de lectures
moins de conversation
une fille apprend le silence
peur de manquer
quand on n’a jamais manqué de rien
quand tout vient à soi
et que plus rien n’apparaît
l’arrogance et le complexe
i am juste a gigolo

chibidichibidachibidadida

il n’y a rien à comprendre
comprends tu ?
quitter le milieu
avec un autre nom
changer de visage
ne jamais goûter à la liberté
le second degré fait le choix
l’énième degré fait le tri
je me blague
mes barbelés sont superfluciels

la langue au coin d’un page
la salive au bout des doigts
de gauche à droite
mes yeux cherchent des histoires
des messages codés dans l’encre
des mois de novembre

viens viens
viens viens
viens viens
viens viens

starlette is just a page three girl
qui aimerait
nager dans le bassin de la piscine mabillon
voir ton slip de bain
et tes gouttes
l’eau qui va de toi à moi
faire de l’effet
marcher à 500 mètres à l’heure
se noyer dans les yeux d’un garçon
son fuseau horaire
est si près du mien
si loin
je regarde passer les fléchettes
à côté du mile
croquer dans une omelette japonaise
en solitaire
trop italo disco

tel l’horrible catcheur
starlette sûre d’elle
danse le menuet au dessus de sa victime
eu à son propre jeu
elle entend une voix
qui ne l’appelle pas
no rv
i kill hilton
i kill adult age

pan
pan
pan

une cuite au départ
une cuite à l’arrivée
je suis un joli score
le fabienne égal décalage
du recul
beaucoup de recul
laisse toi aller ma fille
pas de danger
tu veilles sur toi
starlette est post punk
i want to listen public image ltd
death disco morceau
. . .
but
. . .
which desperate housewife are you
la réponse bientôt sur vos écrans
je ne joue pas la filletivi
je regarde juste mes amies d’enfance passer chez ardisson
starlette reste smashhead
yeah yeah yeah

gavée de monde
faut que je me rappelle
d’où on se connaît ?
remet moi
no camera
one price

de mois en mois
tes réponses sont trop longues
cette langue qui fait tac tac sur mon palais
devrait caresser ton lobe
chatouiller la racine de tes cheveux
viva flirt
sur alexis hk
je m’amuse
sans faire de mal à personne
je te sms
tu ne me réponse pas
jean trop serré pull en mohair décolleté noir bottes de cuir
juste une bague
. tu fais de l’équitation ?
je veux bien être ton cheval
starlette équestre
.
dans ma collection il y a toi
jamais consommé
jamais consumée
ces râteaux me perturbent
i don’t like that
je n’y crois pas
je sens l’accident
pas toi
toi je t’aurai
je t’embrasserai

l’œuvre complète de gogol me regarde
je m’accroche au détail de sa parmenture
je m’accroche à ses yeux
une main sur les cils pour ne pas être éblouie par le soleil
moins un degré
un peu de strawberries dans ma vodka glace

retour à saint nicolas du chardonnay
le bois des talons claquent le marbre
poches vides
voiture en double file
trop tard pour l’udf
pas de mutualité
pas de café
mon père j’ai pêché
j’ai fait la pute
sans rien demander en retour
j’ai aimé ça
j’ai fait le sexe sans autre objectif que – censure –
j’ai aimé ça
je me suis laissée prendre et jeter
on a – censure – mon con
– censure – mon cul
j’ai aimé ça
épuisée de sexe je me suis endormie sans prier pour demain
i want photos
j’ai des vertiges quand je le vois
je n’ose parler quand il est là
près de moi il trouble l’air puis la vue
où sont mes moyens
perdus
disparus
envolés
je désespère
hors de chez moi
j’erre
sur les blogs
boulevard saint-michel
je descend tu remontes je roule tu boite
starlette butte dans un curé
plein de tics
sa soutane se mêle à ma robe
nous voilà emportés
repeat after me
starlette is lovely

avant l’aquarium
mademoiselle bribri
baronne
je queen
j’anti queen
tu me scoopes
slurp slurp
si tu me cherches
suis au requin

starlette virgin and suicide
un morceau de francis dans la poche avant
je vois le laborantin
comme la poudre qui voyage de tes fesses à mon nez
je porte sur moi un bout du chien qui court à tes pieds
tu le caresses
je le dresse
je m’exile
dans l’azur
campagne
starlette six pieds sous terre
en respiration
je contrôle
je m’invente un cv des vies l’amour
je me suis fait avoir par une starlette
guimauve
orly airport
j’adore
photo
maton
les lustres
elle purge son disque dur

les fâcheries
les surprises
cœur triste
sans téléphone
je parle au loin
le lointain
à retrouver
un peu de campagne
envoyée spéciale en seine et marne
i kill 77
seven seven
maybe
je ris
il ne se passe rien
à vous les studios

starlette n’ira pas à la mecque
but she thinks about s. a.
sans voile
le sang qui reconnaît
le sang qui reprend la traverse
et coule et tache et se répand
je laisse mon visage flotter sur la bougie
observer son visage
gonflé par l’alcool
bouffi par les ans
ta main sur mon cou
c’est mon évasion
je pense à toi comme on pense carrière
je veux t’embrasser
mon haleine de champagne à encore soif
je pense à mes lèvres sur tes lèvres
c’est déjà beaucoup
ce n’est jamais assez
rebondir sur toi
les vagues de monde
je me frotte contre un peu de toi
je feins

mon mercato
la coupe 1965 1970
le plâtre
dans le paquebot du ciel
je me détends
comme sur une barque accrochée à son aile
j’ai le vent
j’ai le temps
j’avance
vers nulle part
prendre de l’altitude
la vie comme elle vient
se charge de donner des leçons
toi l’arrogant
toi qui n’est pas généreux
prend garde
je dandine sur l’africa musique
chauffe chauffe chauffe
culbutée
bientôt miami
latinoreggae
galerie emmanuel p.
zouké
yépayépa

30 Jan

le corps fait pour l’amour

rue saint-honoré
sauter les travaux
bibi
susurre moi bibi
je veux les mots
les mots faits pour tomber
dans le creux de l’oreille
nue sous les lettres
un petit homme se penche
il lustre mes bottes
les pieds brillants
je prends la pluie
un rendez vous flou
hôtel noir
fauteuil page cent
installée pour attendre
l’or qui déteint
il ne sait pas
qu’elle est moi
il sait qui je suis
j’ai tout dit
dans un regard
au diable
les mauvaises pensées
moi je sais
j’ai accepté de jouer
faire exploser le futur
des bagues plein les doigts
cling cling
tu connais lata mangeshkar
dépassons l’enveloppe corporelle
parlons à notre cœur
allons là où ça fait mal
sans passer par le bien
pas de bons sentiments
prendre
recracher si c’est mauvais
au goût
paupières lourdes
je n’habite pas sur une montagne
mais ce vent qui rentre par ma bouche
c’est le souffle des sommets
qu’il allège mon désarroi
écoute la voix de luigi t.
applaudissements
la fin d’une impro jazz
j’invente
elle est si jolie
à attendre le vent
patiente comme pour son premier voyage
elle te tend la main
sans te regarder
tu es le premier venu

sexyboy

05 Jan

je reprends forme humaine
je ne serai pas la prochaine femme goitre
pas de gouttelette
ni de parents qui haranguent le passant
pas de monstre
extérieurement
pas monstrueuse
à première vue
loin de ma baraque
starlette vengeresse
je me poignarderai pour sauver ton honneur
wouatatatatatatatatatatatata
yo
les têtes tournent après minuit
des histoires déjà lues
retour au pied de la lampe
à l’ombre de l’abat jour
face à la fenêtre
au coin du miroir doré
le parfum du papier
comme un vieux chanel numéro cinq
comme le décolleté poudré de marthe
mon sommeil est pied de poule
dior première époque
[ ]
ma taille est petite entre tes mains
je suis petite entre tes mains
je dors à 21 heures
j’adore
un appel
comme un jet de dé
tu lances le jeu
ça tombe bien
j’ai envie de jouer
transformation
invite moi à buenos aires
partons pour quarante huit 48 heures
un jour
une nuit
pour ouvrir un cadeau
[ ]
mes lèvres sur l’enveloppe
l’enveloppe dans ta boîte
ta boîte aux lettres
des missives que je t’envoies
chaque soir pour le lendemain
des invitations
je vous cherche
je te trouverai
ce sera ta première fois
comme une émotion forte
un nouvel état physique
tu demanderas à boire à fumer
la lumière
plus de mots
il faudra tout effacer
on se perdra de vue
faisant mine de ne pas se connaître
je me ferais des idées
tu te feras discret
je ferai l’amour en pensant à toi
tu seras le narrateur de mes lectures
sans illusion
nous lâcherons prise
il n’y aura plus d’adresse
plus d’écume
moins de journalier
[ ]
putain d’angine de merde
si j’ai la mononucléose
i kill you friend
si je passe la nuit
je me donne
je donne sans attendre en retour
sans ordre
raie sur le côté
un tee shirt à rayure
un gilet crocodile
une barrette dans les cheveux
du brillant sur les lèvres
le rose aux joues
culotte calvin k.
de l’air au pied
il faut oser être une starlette
sans lunettes je ne vois rien
je fais semblant de ne pas regarder les garçons
j’ai recommencé
à me retourner
à lever le nez
à regarder les feuilles des arbres tomber
sur ma piste
georges michael précède georges brassens
pas de problème
je m’adapte
polyvalente
je déconne
fuck
poly
valence

pan pan
pan

starlette support julie c.
represent
contact
full contact
je me vois boxer
nager
méditer
tourner les pages
apprendre
atterrir sans élan

* * *

04 Jan

une langue qui passe sur mes lèvres salées
plus que ça
plus que ça
la petite poésie des mains aux pieds des cils la peau
je fredonne la petite mélodie
je laisse traîner les visages
illuminer et disparaître dans ma mémoire
ne voir qu’eux et oublier
du piano
toute nue sous les draps
je sue
je sue
l’hiver dehors
la buée où s’inscrit ton prénom
toi plus moi
playlist bloquée sur quelques chansons
keren ann benjamin biolay art mengo enrico macias etienne daho feist
le cœur fendu
qui déjà se répare
penser à ce qui fait du bien
penser à lui
à un autre
à soi
à ce qu’on n’a pas
à ce qu’on aura
à ce qu’on cherche
ce qu’on a trouvé
fermer les yeux
24 heures
première journée
du sommeil
je me rappelle
quand mon cœur battait
. . . .
pour un regard
mon souffle est coupé
tout s’est arrêté
fermer les yeux
regarder le jour baisser
les nuages planer
allongée dans un lit
le flot du tsunami
bouche mes oreilles
dans le refrain d’une chanson
la radio coule
endormie je regarde passer
basile, sylvestre et ugolin
rire et dormir sur le petit nicolas
manger de la vraie purée
oubliez ce qui assassine
année folle

effacer les mots chiffonnés
les pieds nus

des poésies apprises par cœur
à réciter à ceux qu’on aime
tous ces vœux
que je nous souhaite
laissez les craintes aux autres
ils ont peur pour deux
ils ont peur pour nous deux
oubliez les mauvais souvenirs
le triste passé
partir comme assis sur une carte postale
laisser la tsigane dire l’avenir
dire qu’il ne sait pas ce qu’il veut
tu flottes
les mots te gardent à la frontière
de l’air
de l’eau
écrire des chansons
écrire des lettres
écrire des livres
passer voir la fourrure de macha
j’irai à kaboul en 1383
sur les chapeaux de roue
je volerai
à ton secours
je ne sais faire que ça
de bien
trop de chance
trop d’or dans la main de la sage femme
née un jour heureux
née un jour gracieux
trop de chance
alors je pense
pas juste
les notes de piano
la mémoire des rois de france
les boucles le long des joues
les dents qui manquent
un grand frère pour la bagarre
des cadeau et des câlins
la danse classique et la natation
les caprices et les médailles perdues
les tutus pastel
dernier rang
envier aimer rêver
brune dedans dehors
sur un plasma
les rythmes un peu ringards
efficaces
comme ce regard
de dragueur
leçon de désir
les yeux disent tout
la bouche ne s’ouvrira jamais
on peut fantasmer tout deux mille cinq
pour quelques secondes évanouies
l’année commence en silence
je me tais
devant la vie

03 Jan

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