tout est vrai
au fond
sur la soundtrack de mr et mrs smith
je dis adieu
que sera sera
qui vivra verra
assure
loin de tes arrières
jette toi dans ma vie
une harpe en fond sonore
mon cerveau comme un i pod
j’erre sans âme en peine
sans vague à l’âme
je m’en tamponne
des * tout * et des * rien *
je iiiii
tu ééééé
il fait moins chaud qu’hier
il fait moins nuit quand tu n’es pas là
starlette chicanos
s’endort sous un chapeau
installée dans une fauteuil en osier
posée sur les pavés d’une rue mandar
les chevilles qui s’entrecroisent
juste la force d’apercevoir les passants passer
de sucer la rondelle d’un perrier
regarder une chevelure s’éloigner
la soledad
un ventilateur chinois chante
à la figure de mes cheveux
un seul ouragan
un souffle de vent
le mistral marseillais
fait frémir mon chignon
je reçois des sms inachevés
des contre façons
face à la mer
sur un terrain d’entente
je bois les paroles de ma mère
les larmes au bord de ses yeux
le sourire aux lèvres
elle ne veut plus avoir peur de rien
tout arrive
la cachaça sous la glace
me fait bailler crânement
comme un sommeil paradoxal
tous les jours toujours
je suis une enfant
née sous la bonne étoile
qui chante
it’s a hard knock life
femme femme // femme femme
trust me
dans la maison aux fenêtres ouvertes
j’écoute encore et encore la onzième chanson
comme une chose dont on ne peut s’empêcher
comme une conduite qui nous mène par le bout du nez
. . . . . . . . . . . . .
. . . . . . . . . . . .
. . . . . . . . . . . . .
. understand me .
. understand me .
. . . . . . . . . . . . .
. . . . . . . . . . . .
. . . . . . . . . . . . .
je ne me lasse pas du déjà vu
sept minutes quarante deux
il suffit d’une demi seconde
un baiser volé
comme le stockholm syndrom
pupille sur pupille
un rien de peu
juste y penser
il m’a prise dans ses bras
comme tant d’autre fois
je suis toute nue
et tout se transmet
l’amour est silencieux
que dire
aveuglée par le monde qui nous entoure
je ne t’avais jamais vu
amado mio

14 Juil

starlette gossip
people madonna people jean-pierre pernaut people isabelle adjani people calogero people brad pitt
je cherche la coucherie
je trouve l’ennui
je cherche la désunion
je trouve l’assignation
mes people sont à la plage
ils partent en vacances
histoire de mieux revenir au charbon
je garde la mine déserte
arpenter ces couloirs
et se dire
nous reviendrons ici
un peu différents
dans deux ou trois croches
je vois la main au panier
de qui à qui ?
je ragote sur toi
car tu m’appartiens
je t’ai acheté ce matin
chez mon marchand de journaux
tu es mon people
je te hume
je me touche
je smith
kate moss fume du crack
et je la regarde tout prendre par les yeux
les bottes en caoutchouc
les genoux cagneux
la boue sous les ongles
je me revois à glastonbury
dans les flashs qui crépitent
les paparazzi me la rapportent
je signe les légendes des photos volées
mon butin
carte de visite sur carte de visite
starlette est africa remix
en avance sur le 14
je soigne mon entrée de bal
les pétards abîment mes nuits
je vois des éclairs blancs
au creux de mes jambes
la porte fermée à clef
comme pour la première cigarette
cachée dans le placard
je me laisse un peu aller
buddy buddy
demain à l’aube
aéroport
orly ouest
les femmes corses atterrissent
en plein bouclage
je surfe sur mes copains
j’ai tué l’amitié
kill kill
rendez vous police
restée à la surface
je regarde les rails qui n’accueillent plus de train
elle a rêvé de voyage
je me vois te rapporter un souvenir
poser mon départ entre tes mains
attendre ton passage sur le quai du train
ton épaule qui pousse ma tête
réveille toi
brésil inde japon argentine
jet lag
très demandée par l’été
je dis non
décalage horaire
reviens dans six mois
dans trois ans
là j’ai des choses à faire
je prends mes feuillets
je les vois imprimés
déposés dans ta boîte secrète
à l’angle de ta rue et de la mienne
toutes ces stories
juste pour profiter de toi
encore et encore
les reins du garçon
valsent et tchatchatcha
la première danse est pour moi
accorde la moi
mes tubes ont besoin d’autres sources
il ne fait pas assez chaud
quand tu n’es pas là
tes gouttes dégoulinent sur ma peau
je suis la fille et tu es le garçon
c’est ton tour
de manger la croupe de starlette
sustente toi

12 Juil

il y a la fatigue
la nuit toujours accrochée au jour
ta guitare et mon micro
moi aka toi
dans l‘ascenseur du meurice
entre deux caïpirinha
deux notes de piano
ding ding
dita von teese
fait son apparition
troisième étage
l’œil silencieux
je regarde
la veste pailletée
la taille fine
le visage poudré
la pose timide
le rouge aux lèvres
chacune son coin
starlettes
plus loin
ne pensez à rien
à ce qui va arriver
je tape du pied
les mains dans les poches
la tempête monte sur les liars
les feuilles bruissent
dans la moustache du gaulois
comment veux tu que je t’oublie
à l’heure où on ne regarde plus l’heure
diamonds are forever
improbable stop
sous la lune de pigalle
les ouvriers tracent des lignes blanches
des passages piétons
histoire de nous donner le temps
de faire tourner nos langues
dans nos bouches
sur ce baiser
cette main qui exagère
starlette se revoit au comptoir du pulp
au temple de la bière
dans une cour où je fantasmais
des milliers de mètres carré ne suffiront pas
je veux me rapprocher
qu’il n’y ait plus de millimètre
la main dans ses cheveux
comme pour ne pas tomber
posée sur un canapé
dans le jardin des tuileries
à deux pas de la pluie
je retrouve le chemin du jour
les cheveux tressés
je joue à la fille jaune rouge verte
à l’arrêt de bus de la rue aux ours
je vois daniel darc
so dark
divagué traîné si gris
du bar de la croix rouge
au carré vip
brigitte marche et récite rimbaud
dans une rue de montparnasse
une nuit de dimanche
sous le néon du rosebud
.. j’ai assis la beauté sur mes genoux
et je l’ai injuriée ..
nous chantons patti smith
because the night
esprit backstage
les collants bleus la robe grecque et le noir aux yeux
photo flash flash
sometimes j’applaudis la vie sometimes

11 Juil

j’aimerais
yeah yeah
ici ou + là où
personne ne pourra nous retrouver
sur le port de morgiou
après les baumettes
le stade vélodrome
le parc borely
à la pointe de massilia
je me repose sur la cuisse d’un garçon
dans les calanques
entre deux rochers
les pieds sur les cailloux
l’eau à la fraîche
le bikini trop petit
la chair de poule
vertige
un chien sur une planche à voile
le goût des calamars
dans la bouche
encore ta bouche
prendre le train comme pour oublier
dans le château de paul ricard
les fesses moulées dans une jupe espagnole
je trinque avec un martin circus
danser seule sur le bon orchestre
starlette mate sagamore stévenin
un drink face à la mer
j’écoute les conversations
j’écoute
le raffinement de jean pierre k.
les flatteries de ludovic p.
il allume ma cigarette
dit regarde moi
m’essuie avec sa serviette
machistador
j’adore
comme si je n’avais jamais arrêté
je fume fume fume
la voiture file
vitres ouvertes
daniel b.
niagara
station vacances
je recherche des fichiers multimédia
extraire synchroniser graver
même paris ne peut plus rien
je saute quand même dans le train
trop private joke
starlette traîtresse
je sirote une vodka fraise
sur le quai de la rive droite
à la fraîche
je me vois fatiguée
de ne pas croiser ma bande
mon gang
un appel
da vinci code
un appel
un faits div
un appel
le bouclage
un appel
un ami
je ris
de bon cœur
trop de cœur
trop à fond
trop starlette
viva double jeu
se prendre pour une espionne
en chasse d’infos
jouer les grandes
levée tôt
couchée tard
je fais une queue de poisson
à la bac
le pétard à la main
bonsoir
le moteur
vos papiers
vu et pris
je la joue
je pensais que
je ne vous avais pas vu
casse toi
je me casse
toujours partir avant
toujours première
à s’escampette

05 Juil

sous le portrait de zidane
je glisse sur les rochers
starlette plonge dans le noir
l’eau de la malmousque
me fait tourner la tête
craquer les chevilles
penser à n’importe quoi
ce numéro plus jamais composé
je me force à ne pas y songer
chaque fois
couchée
je revois les baisers
ta pupille
vriller jusqu’au fond
mon bain de minuit
forcément nue
juste habillée du regard d’un garçon
du sillon des planctons
main dans la main
sous l’eau calme
après les calamars et les pizz
le rock fifties
en pin up romaine
je me rappelle l’île de beauté
la mer entre nous
pas de feu rouge
comme le train à la dernière minute
je saute sur le siège passager
les pneus qui crissent
sur l’estaque
le long des paquebots
on file
oui il a bien de la chance oui
côte à côte
marseille style
les parois de linge
les volets clos
je me calme
sieste au soleil
comme un goodie
je bats du pied
fisherspooner en stéréo
je laisse le téléphone sonner
je regarde les minots plonger
au dessus de trente degrés
je ne compte plus
à cinq mètres sous un plafond
je plonge en apnée
de la région nord
en zone libre
comme chez mallet stevens
je sirote un gin tonic
rêvant d’un tycoon
ce goût de 2003
sur le parquet brun
je tripe
je trinque
à mon hôte
à sa délicatesse
l’art de la portière
penchée sur ton épaule
en première classe
je regarde la publicité au cul d’un avion
prenons de la hauteur
et sur du daniel darc
recommençons

28 Juin

starlette envoûtée
comme une allumette
avant l’été
pan pan
comme si ça devait arriver
ça vient
avaler un cœur
breaking news
close to me leïla
passons
paumée
entre 39 et 40 degrés
montée de température
paris a la fièvre
comme ma rue
comme mon lit
gênée aux entournures
alanguie
je passe là où il est passé
comme un souvenir
que je traîne
comme ces bleus partout
massage californien
quatre heures de sommeil
je sommeille
ce parfum
bois d’argent
de samedi à dimanche
de dimanche à lundi
je veux que tout s’arrête
sur ce trottoir
dans le noir
derrière le rideau
+ arts + et + métiers +
je parle de toi
tais toi
starlette se laisse flasher
toutes les positions
cuisses écartées
le cul en arrière
la main sur le sein
la jambe repliée
mon pendentif ses pierre h.
il me dit
pense à lui
alors je pense à lui
je pose
sans complexe
sans pseudo
beauté de la rue
anti webcamo
regarder droit dans l’objectif
comme dans une pupille brune
éclairée par l’amour
je dors
je prends l’or
les mains dans les mains
une langue suce une langue
fuma fuma
lécher les poils du matin
tout à coup
j’entends ma voix
dans la bouche d’un perroquet
nouveau message nouveau message nouveau message
écouter le taxi chanter l’opérette
voir un samedi
écouter sébastien t.
le soleil se couche
colle toi à moi
j’ai envie de toi
clap de fin place du palais bourbon
le gendarme et les transgenres
la fourrure à los angeles
mille quatre facettes
boum boum
boum boum
my noise teckel is rich
allongée au sunset
je rêve de me voir nager
étendue au soleil
je pense à la vodka crandberries
sirotée au comptoir aquatique
immergée
les fesses dans l’eau
les seins qui s’y reflètent
je pense au garçon qui m’a invité ici
lui qui n’a pas fait le voyage
être deux pour se rencontrer
autrefois
juste une autre fois

20 Juin


she’s probably the most beautiful woman i’ve ever seen
it’s unfortunate
she’s just a picture

01 Mai

comme ne jamais dormir
saborder le sabotage
je ne vois rien
sur la pointe des pieds
entre les têtes
au fond de la myopie
là-bas troublant
il y a le micro
une immense bouche
gélatine
je l’entends
l’entrevois
instru / band
// réverbe
blueberry gloss
des bouffées à n’en plus finir
banlieue londonienne par le train
sud sud
l’oeil sur la blonde du sun
le train m’ensommeille
un appel sur skype
sur la casio
il est trop tard
pour bien faire
.
i’m looking for me
.
sortir
chercher le prochain marc aurèle
ou le petit cul
changer trois fois de tenues
puisque dans le noir des concerts
des choses se passent
fugaces
pas de pression
on passe par ici
on repassera par là
solitude d’un début des vacances
yuko honda
se laisser porter
entraîner par un suedish
approximativement
east cost
un certain état d’esprit
city sept fois paris city
yo
rentrer
trop tard
ou
ne jamais se coucher
clic clac
le vent
gris anglais
peu d’étages
can i take a photo of you
je vois les artistes comme des pointillés
alors
à quoi ressemblera le dessin
à la fin
charriera bien
je ris en français
l’esprit bungalow
les mouettes marchent
on the grass
brosser ses cheveux
la voix de nikolai haas
la première voix du premier jour
guitare sèche
holidays my holidays
je plonge dans le voyage
entraînée
le bain à la romaine
des coutumes
une culture
h é hè h é
seau d’eau tiède
je porte afrirampo
rouge jaune
black blouson
toujours le même pantalon
quelques pounds
une barrette
beaucoup de barre choco muesli
le vice anglais
et tous ces paradoxes
ton cul qui dépasse du pantalon
xuly b. is in the place
manger quatre fois par jour
passer d’une scène à l’autre
d’un noir à un autre
c’est notre vie
le son entre les doigts
on a moins froid
main dans la main
flash flash
p h o t o g r a p h i e
vue floue
yoko
la seule image
d’un songe
un foulard noir sur le visage
vieilli de la hippie
qui sent le renfermé fortuné
lunettes noires
une image
trois cris
et puis disparaît
.
i
..
love

you

hein hein
ne jamais voir le show en entier
mais prendre et prendre encore
puisqu’on nous donne
friday saturday sunday
les jours les nuits
qui n’auraient jamais existé
perdre l’une des deux boucles
la retrouver au bout d’une question
ranger dans une boîte
le ciel qui change chaque jour
et passer à peine outside
l’anglais casserole
i’m so french
peaches est un bon fruit
comme si je n’avais jamais vu ça avant
lunettes noires
boucles été meurtrier
main dans la main
one more time
ce doigt qui creuse ma paume
je le sens
camp de vacances
1
un seul étage
1
escalier métallique
tac tac tac la chambre le salon
deux canaux
vg atp
coffee and cigarettes schwarzi le surf le baiser du tueur les sentiers de la gloire spartacus lolita 2001 orange mécanique shining salo river phoenix metallica and forcément vincent
mal assise sur le parquet
projecteur grande classe dans le dos
gallo sur une moto
désert cramé
écran-écran-écran
mille personnes
une salle
go to the pub
danser toute la nuit sur de vieux tubes rock
starlette rate le karaoke fin d’aprèsm
et regrette
suicide
dernière étreinte
comme dans la chanson
je me vois loin
dans la nuit chaude
se laisser mordre
demander
dire d’accord
en silence
être ici
se voir ailleurs
y être
revenir
so romantic girl
fumare
je me suis noyée dans les yeux de l’inconnu
marcher dans paris
place de la sorbonne
concentration
penser à autre chose
laisser la vie faire le reste
conférence de presse
droite souverainiste
café pain au chocolat jon spencer blues explosion peaches james chance pj harvey suicide jayne county afrirampo women and children lydia lunch prefuse 73 autolux buck 65 vincent gallo sean lennon and yoko
je ne cherche plus
laisser venir
sans comprendre les paroles des chansons
je me détache
je flotte
au dessus de
moi
sur les mots de pj
*y*es
i am french
and i am cool
sometimes

29 Avr

ou es tu underground
je passe je trépasse
ne rien coucher sur le papier
s’évanouir dans le creux d’un bras
oublier les images les textes
soi-même
l’inspiration passe comme une boule de feu
boule de feu
absente passive
on m’aurait reconnue
ya rayah
penser en anglais
oublier ses rêves
starlette en tournée
plein écran
sous titre blanc
le fil du micro dans une main
les souillures dans le camion
laissée à d’autres
tu ne m’attraperas pas
si tu ne me tends pas la main
je ne peux t’emmener avec moi
à l’intérieur
j’ai oublié les nuits passées
j’erre entre deux bouffées
j’avale la vie
quand l’ordinateur ne plante pas
quand la liaison est bonne
tu restes en suspension
rendez-vous annulé
s’embrasser une seconde fois
place des victoires
j’attends que le temps passe et m’entraîne là bas
vers toi
sur toi
quand ce ne sont pas les jambes
quand ce n’est pas la tête
qui me mette dehors
c’est l’idée de croiser un garçon
un
garçon
si n’était pas toi
ce serait un autre
j’oublie assault les ministères les black russian panico les hauteurs einsturzende neubauten la conversation machin bidule suicide les yeux sur mes mains
désirer le désir de l’autre
passe moi le micro
shake
zit zit
avant atp
l’aventure dans un faux coin
on médit de moi on m’humilie on outrage ma personne
mal aimée
je gère mon agenda
rien ne m’excite plus que de ne rien faire avec toi
elle savait que tu reviendrais
sa main me l’avait dit
conduite à la réponse
j’écoute hocus pocus
chanter à tue tête
conduire le vent dans le nez
ambre sultan sur la peau
regarder une goutte glisser
voir avec tes yeux

11 Avr

j’ai fumé

je te fume

fumée

aspirée

sucée

avalée

inhalée

crachée

salivée

écrasée

endormie

30 Mar

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