starlette tape son vice
les ongles rouge tomate
un peu écaillés
je regarde pas plus loin que le bout de mes mains
c’est moche
moi aussi je passe à la caisse
la grosse addition
il me reste une enveloppe corporelle
. . sauf que . .
j’ambiance plus
sur une guitare un peu rabza rabza
en jean slim et talons rayés
je sors de chez oim
quitter bagneux
tous les jours
de toute l’année
là bas dans un middle quartier
j’ai fait ma starlette
la musique à fond
les hard drinks
les petits matins
sans argent
sans besoin d’argent
tout qui vient
il a bien fallu que ça se transforme
no narration
stricto sensu
je pense quelque chose
c’est là
tout le temps
j’attends rien
c’est mort
je le dis maintenant
avant d’en parler avec les mains
pour passer à autre chose
pour pas stagner ici
sur cet http
quand tu sais pas ce que tu vas trouver
quand tu sais que tout va changer
c’est la bonne flippe
j’ai juste pris mon élan
ça fait un an
avant tel aviv
tout balancer
la force de regarder l’échec en face
se dire qu’on n’a pas eu ce qu’on voulait
qu’on peut pas toujours gagner
dire bye bye
pour être ok avec mes petits secrets
le cœur qui bat pour rien
c’est plus possible
vouloir qu’on soit jeudi
tous les jours
de toute l’année
boire pour oublier
qu’on a un truc sur le bout de la langue
qui reste imprononçable
pas savoir dire adieu
écrire pour rien avoir à dire
mentir
tous les jours
de toute l’année
plus draguer
plus emballer
cacher sa vraie nature
c’est la culture de l’orgueil
allongée sur la mer morte
j’y repenserai
et puis tout ça sera balayé
par le sel qui pique la peau
avec mes ongles rouge tomate
je tends plus la main
les mecs qui regardent et parlent jamais
qui partent mais qui tiennent à rester
les mecs qui disent pardon pardon
et qui font pas l’amour l’après-midi
c’est démodé

04 Avr

au sixième sans ascenseur
l’argent ça vaut plus rien
derrière la porte ouverte
quel jour sommes nous
parquet ciré
il y a un couloir
l’ombre et la lumière
une salle de bains en travaux
feel what i feel
un peu
partout
après l’entrée
c’est le mois de mai toute l’année
des mètres carrés
la hauteur sous plafond
un miroir sans crochet
une cheminée en céramique
à droite
dans la chambre blanche
c’est bien moi qui dors
viens te coucher
n’ai pas peur d’oublier les questions
ce qui te réveillera
te prendra par la main
jusqu’à un pain au chocolat
je suis tes week end
ton porte clefs
la fille garçon
dans le salon
c’est encore toi
regarde paris derrière la brume
il pleut sous mes fenêtres
à cet étage
c’est le mois de juin
un parapluie
dans tes rêves
derrière la rambarde
la sonnerie de l’école
te fait dire qu’il est temps de dormir
on ne fait de mal à personne
une cuisine
mes ustensiles
viens me retrouver
prend ton courage
met le dans mes poches
tu ne peux pas avoir froid
j’ai mis les degrés sous le gui
dans le placard
il y a une serviette propre
je t’essuierai
juste pour te sentir briller
les yeux encore fermés
au pied du lit
il y a une boîte en bois
des photomatons
des habits jetés
le courrier que tu as déposé
le papier d’arménie
à la fenêtre entrouverte
j’ai mis une fleur d’amour
et
je t’ai fait parler
de moi
comme si c’était toi
au 55 rue de l’ermitage
tu es venu
tu reviendras
ce sera toujours le rituel de la première fois

15 Fév

avec une touche en moins sur mon clavier
je me décide à oublier certains mots
l’amour véritable façon hip hop
je ne le connais pas
ça ne me dérange pas
un contact en annule un autre
love machine
ne met pas de cœur à l’ouvrage
je t’ai supprimé
c’est trop ou pas assez
en deux clicks
comme tu me l’avais enseigné
il y a toi qui disparais
je crée le vent
je souffle sur toi
la fille des heures du matin
veut avoir trente neuf de fièvre
comme marie-france dans sa robe pailletée
je me vois applaudie
même si je chante faux
même si mes refrains sont surannées
je suis une chanson populaire
dans les enceintes de cette voiture
qui file vers les martyrs
chaque bouche qui se touche
suit le rythme de ce tempo
sur le siège arrière
on se tient chaud
on a tous un pseudo
qui suit qui
le moment n’est pas venu
de répondre à la moindre question
à cette heure
un ami ça me suffit
lui là-bas je ne le connais pas
l’idée que je m’en fais a bien suffit
à écrire de nouveaux mots
à changer mes idées
autour de cette touche cassée

14 Fév

faire l’amour l’après-midi
à quelques kilomètres d’ici
le champagne à la main
sans rien dire à personne
un aller et un retour
trois heures devant moi
si tu n’avais pas été là
j’aurais terminé le livre acheté à la gare
sur du coupé décalé
à la porte indiquée
j’ai expliqué pourquoi
faire l’amour l’après midi
il a ouvert les rideaux
il m’a ouvert les yeux
vis à vis du soleil
faire l’amour l’après-midi
sans rien demander à personne
je n’avais pas prévu
je ne t’ai pas prévenu
le walkman dans les oreilles
l’alcool qui pique la peau
met ce son plus fort
entre deux trains
prend mon cadeau
je te laisse parler
plonger en catimini
dans ton sommeil
et quand le soir vient
se réveiller dans ce train
une adresse à la main

11 Fév

vive le skate *

09 Fév

et coco s’effondra sur le sol du parisparis
super disco
la petite démo
après l’avalanche de tubes
les blancs le ginto
colder james holden et le palais de tokyo
alors que je récupérai les manteaux au vestiaire
et qu’elle avait prévenu
le regard incliné
le sourire aux lèvres
je sens le petit malaise
elle monta l’escalier
ne vit plus que les lumières qui tournoyaient
et au loin les visages
des videurs
dont un à qui elle avait dit un soir
vous avez l’air italien
et derrière les gros bras
les clients qui patientaient dans le froid
virent au loin ses cheveux roux
virevolter
elle chuta à la dernière marche
et le temps s’arrêta
le physio vint la relever
dit ça va ? ça va ?
ils partirent en petit groupe
côté gauche de la porte
une main amie sur l’épaule
une seconde de cerveau disponible
et coco vomit
devant deux filles qui attendaient un taxi
elle dit pardon pardon
et partie vers le louvre

05 Fév

je mets mes chaussures de balavoine
forcément blanche
des spring court au cuir troué
un cadeau
je pique mon badge
l’or d’un collier à quinze dirhams
sans i pod
la musique me poursuit
quizas quizas quizas
en avance à mon rendez-vous
je regarde les modasses fumer
les ds passer
depuis les jardins
tuileries
palais royal
je roule
je fume
du côté de ma bague yes
j’ai envie d’un œuf à la coque
je me dis
fini les nuits jusqu’à 6 heures
le temps qui file sur les vodka
fini
grand palais milliardaire paris paris cabaret
j’enlève mes habits de lumière
j’oublie baptiste et son manteau de cachemire
les vodka us
les photos sur mon portable
après araki
après tigersushi
j’éteins mon joint sur un banc de l’avenue wilson
je traîne ailleurs
je veux plus de flou
je veux plus de trouble
je le fais disparaître
les films défilent sous mes yeux
2046
september tapes
la mala educacion
et before sunset
générique de fin
je marche dans la rue
celle où ethan hawke aimait julie delpy
un pied sur la piste d’atterrissage
se libérer
et se retrouver aussitôt emprisonner
par autre chose
par d’autres gens
.. je suis ton compagnon de bar
c’est normal que je te manque ..
pour oublier
pour avancer
et revenir là où on avait commencé
je pars
rue du marché aux grains à bruxelles
à la foire de londres
à la biennale de lyon
puis je retournerai à marrakech
aux frais de la princesse
là où nos routes se sont séparées
+
après la plus longue ligne
je n’ai toujours pas dormi
l’après me guette
comme au jeu
je me couche
sans enlever mes talons vintage
ça fait déjà quinze jours
+
au 257 rue saint honoré
la grosse connerie est encore en moi
pas qu’en moi
à trois dans trois mètres carré
on vérifie qu’il y a toujours du papier dans la photocopieuse
sur kelly osbourne
je roule un ticket restaurant
un garçon me tend une cigarette noire
au filtre doré
je fume urss
sur blondie
sur atomic
avec ma bouche
je dis non
je pense oui
je fais tout passer en notes de frais
assise sur un canapé
avec rossy de palma
elle me parle des tiroirs des hommes
remplir la commode
ouvrir celui ci
fermer celui là
où m’as tu cachée
deux heures de sommeil
chaque nuit
avec ce cœur qui bat dans la tête
je confonds tout
le jeudi
le vendredi
midi
minuit
toi
un autre
l’amour
et
l’amour.

09 Oct

se coucher tôt
pour ne pas perdre son talon
sur le trottoir de la générale
deeper and deeper
rater les taxis
rester là
pendant que kate sniffe
pendant que sadie lèche kate
je rentre
un garçon vient me chercher
après bewitched
je fais bouger mon nez
i split you
j’oublie les gossips
le temps que ta langue roule sur ma peau
je danse nue
devant mes fenêtres ouvertes
pour la cent et unième fois
sur le refrain de kiss
il y a toi
il y a mes disciples
je joue à te pousser
comme un domino
tu fais tout s’écrouler
je joue avec toi
tu te joues de moi
je me vois à bruxelles
marcher entre les pavés
avec mes talons vintage
jusqu’à ce qu’il se passe quelque chose
tu as ce dont j’ai envie
i am bizarre
mon frigo est vide
mais je mange italien japonais antillais libanais
je cours
sonia rykiel agnès b. lanvin cabaret milliardaire castel marquis baron
je m’ennuie
i am not ready for love
je ne regarde jamais la télé
mais je sais tout de desperate housewives
i don’t speak english
mais le soleil est mon livre de chevet
jennifer aniston angelina jolie et kylie minogue sont mes amies
je sais que sara forestier sera angel a
que truc couche avec bidule
je donne des potins de proximité
rapporteuse is my job
je bois volvic vodka champagne
couchée à 4 heures
levée à 8 heures
je petit déjeune
tout passe en fiche
toujours en retard
je ne reconnais pas les numéros
affichés sur mon v3
chaque matin
je vois la cellulite de nicole kidman passer
les joues creusées de posh spice
et les yeux cernés d’eva longoria
atterrir sur mon bureau
je google talk
entre deux papiers gratinés
j’ai 27 ans jusqu’à mercredi
comme brian
comme kurt
comme janis
comme jim et jimmy
happy we
je m’achète des robes à 200 euros
en toile de sacs à patate
elle vous va bien
la pleine lune
en sortant d’une porsche blanche
je prends garde
à ne pas montrer ma petite culotte
au paparazzo anglais
en passant devant la verrière du grand palais
je rêve juste de t’embrasser
encore et encore
sur la route
la main posée sur ta fermeture
je ne veux plus que ça s’arrête

20 Sep

i am your girl next door

07 Sep

la tête la première
décrochée du rocher
je plonge
under pressure
le vertige des criques
l’air chaud et l’eau glacée
que veux tu que je te dise
la vie est ainsi faite
à l’arrière d’un taxi
les boucles d’oreille qui font
tac tac
une carte postale de los angeles
tout juste arrivée
sur cette banquette
un sourire s’esquisse
la noisette de ses yeux disparaît

simple expression –

une fois n’est pas coutume
paris défile
plus loin
dans ses pensées
au premier plan
loin
i l y a
l’homme qui dore
façon gourmette
j’ai laissé mon numéro
sur une boîte d’allumettes
au raphaël
la cigarette du petit matin allumée
sur le rebord de la fenêtre
la tête dans le vide
sous le soleil d’un vendredi
j’ai replongé mes yeux dans ses yeux
dans mes pensées
elles m’ont suivi toute la journée
assise à côté d’un à côté
entre deux stations de métro
j’imagine le poseur de bombe
dirai-je un jour la vérité ?
derrière l’orgueil d’une starlette
il y a les phrases qu’une fille peut se répéter
des milliards de fois
sans même plus y faire attention
chanteuse de stade
les aigus pleine face
bouche ouverte
comme des enceintes par dizaine
no grand écran
le sourire mange ses lèvres
transpercent les acoustiques
je pense en anglais
a-t-elle remarqué
ses refrains
main en l’air
c’est qu’ils en reviennent toujours à la danse
comme si ils n’entendaient pas la même chanson
elle . dit .
deux points ouvrez les guillemets
pète moi le cul
. dit . son amant
la présentatrice télé
le réalisateur de film
pressure
je retranscris
paparazzade
les romantiques
éternels trahis
tresses moins h 48
code conduite
j’achète du temps
et
un ami me chat
oui ?
je me masturbe
comme un panneau de signalisation
il y a un temps de réaction
à l’espagnole
. . missionnaire de la drague ..
ça tombe sur + toi +
et oui
je ne peux rien pour + toi +
je peux tout
violon alto
je rythme mes pas sur la guitare sèche
il suffit de se débarrasser
de ce qui fâche
dire
dire bien
dire vrai
. . ça me sidère ..
de m’ennuyer
au mois de juillet
ça rentre à l’intérieur
il fait chaud
il fait froid
tout passe par mon crâne
aéré
comme un malentendu
et des pics de compréhension
il ne se passe rien
comme toujours
comme à chaque fois
c’est si bon
douter du simple
hu m hu m
bien voir
quand quelqu’un t’explique ce que tu as toujours voulu dire
c’est exactement ça
voilà voilà
façon éclair
quand ton bassin tes épaules la tête et le cul
badinent
en même temps
jamais pareil
que ça passe de l’afro
à l’indian tonic
c’est l’été
et
elle ne s’en rend même pas compte

22 Juil

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