je suis gibier
les habits mouilles
nous sautons a pieds joints
un cochon au bout d un pic
douze poussins
un chien
un sanglier
un cerf
deux canards
le pere porteur
je ne me souviens plus de rien
hormis le balafre
trop beau pour etre vrai
au pied de la citadelle
ce mur de figues de barbarie
la barbarie
le blesse
tu es a nous
il me demande de lui donner une autre existence
je lui reponds que tout cela n a pas d importance
je leche sa blessure
il refuse de me rendre la pareille
respirer
ensemble
chasser
ensemble
l ombre de cet arbre est magique
ta salive aussi
je vois les pins tomber
entoures de silence
nous poursuivons notre labeur
il dit continue
sur zombie zombie
plus rien n existe a cette heure
en montee
sans trembler
il aime ce que je mets entre ses mains
tu m as pris pour un vaurien
je reponds non
je suis l amour
je suis la violence
sur dolly parton
le message inattendu
la radio qui ne marche plus
entertain me
retour au mess
partie de chasse
les pieds en python
avec mon purdey
je tire les indecis
moi la premiere
touched for the very first time
je vais
je viens
starlette est jolene
at ease
tout est si facile
le coeur sur la main
je depose un peu de robert piguet
sur le sang seche
de l homme de l empire ottoman
cette lignee de dieux devant moi
entre la piste de danse et les toits
tout est dans l instrument
enfermee dans sa cellule
il vient l embrasser
tous les quarts d heure
il doit retourner travailler
elle lui fend le coeur avec ses baisers
la main chaste
elle ne pense qu a ca
les mains sur ses yeux
elle joue a qui va la
cet ete qu elle ne veut pas voir se terminer
elle joue a la brulure indienne
reine d un monde de santiags
elle dit * i * don t kiss and tell
je n ai pas de religion
je t attends
je suis la proie
mord moi
and save the last dance for me
she s on the radio
je me sens toute chose
a deux pas de toi
je fais l amour
avec toi
fracas
le cul dans la pizza
rien ne ressemble a rien
sur la roche posee
j appuie sur repeat
eternellement
revenir a montreal
voir la mer
les hell s angels
ma page est plus belle que la tienne
c est toi qui le dis
le doigt mouille
je te tourne
le baluchon tombe en moi
mon empreinte dans ta poigne
something pleasant
starlette is a beach
au bout de l hiver
je me vois dans la savane
avec tous ces hommes pres a en decoudre
tout dans le dehanche
leur montrer qui est le maitre
tu tournes ma peau
ca brule
je brule
into the wild
all is confuse
sauf moi
filer au pulp
avec les mecs de place des fetes
tu sais que je sais
tu sais que je sais que tu sais
les midnight juggernaughts
la main sur un mur porteur
je demolis
je reconstruis
il ne pleut plus toutes les nuits
avec mes bleus aux genoux
je te regarde passer
d une capitale a une autre
faire la balance
danser avec moi comme une ombre
je pose ma valise sur le tapis
robe bleue
robe rose
robe blanche
mini short is in my life
la ritournelle
7 minutes 21
7 heures du matin
l eternelle introduction
j irai voir sebastien tellier
meme seule et cernee
au premier rang
le micro dans les deux mains
je veux le voir lecher son micro
et toutes nous regarder
too young
anyway
les phrases de l ete
pilule fermete
bronzage non integral
la dignite
celle qui n a pas de prix
tu sais que je sais
toi meme
tu sais
que la grosse connerie n est pas donnee a tout le monde
un genou a terre
sur l amour et la violence
tu me demandes de t aimer
je t aime deja
dis moi ce que tu penses
pleure pleure
verse sur mes poignets le passe qui n en finit pas
il n est pas au bout de ses peines
il le sait
au bout il n y a plus rien
tout a attendre
sous ses pas la neige saigne
le sol se derobe
les pulsations de son coeur explosent
c est ricardo villalobos
deux mille pas de danse
l amour et la violence
la tete valse
ou est ma retine
?
tes bras ecartes
starlette sex toy
l eau coule dans ma gorge
c est bon
je suis une nouvelle femme
the music save my life
depuis santa barbara
forget
forget
forget
sur les of montreal
je fais mon travail
starlette make life
starlette make money
je prends cher
la musique chilienne s est emparee de moi
que puis je faire pour mon salut
assault
je me revois devant le tigre peint
il me dit
nous ne ferons pas misericorde
ce soir
il me dit
tu es empoisonnee
sur sebastien tellier
il n y a plus que des flashs
des fulgurances
ton visage
ton visage
volte face
je t ecris une carte postale
j aime le vent chaud
je me repete mille fois les mots recus
la reponse de la reponse
ton grain de beaute
mon grain de beaute
il fait des coeurs avec la lumiere
a mon echelle tu es grand
tu entends le klaxon des mariages
point d interrogation
cette image de michael sailstorfer
que je glisse dans la boite
amoureuse de sebastien
c est ah
aah
il m emmene en croisiere
mais je ne sais dire que
je ne veux pas
dis moi ce que tu penses
mais je ne sais pas dire je t aime
je n ai jamais su repondre
ce rale de plaisir
dis moi ce que tu penses
le solstice d ete est la
entre toi et moi
comme une boule de feu
je fais l amour sur toi
tu es ma date
ma tournee
mon ticket
sourire revenu
sur of montreal
je lis son sms
il me dit que j etais belle
il me dit que je suis belle
l envol des fjords
les bras leves
le regard a l interieur
je reve du premier baiser
de l amour sur cette plage
de la promesse faite
j ai deja du sable dans la main
qui s ecoule sur ma peau
de la musique en cadeau
i play drums
je joue pour toi
je ne peux entendre que ca
je veux etre un peigne
starlette frotti frotta
elle voit des mickey partout
noise mini short
argh
les tournees
les postcards
les retours au port
un sms au reveil
et tout est different
je passe d un homme a l autre
les bouches
les mains
la pointe des pieds
forget forget forget
pan pan pan
coiffeur
photomaton
dans le metro
avec l internationale ipod
elle repense a hier soir
a ce baiser presque sur la bouche
a sa main dans le dos
le casse croise
les mois passes
a se tourner autour
elle a lache la main
de son fiance
les crayons pas tailles
les baguettes sur le cuivre
comme une tape sur ses fesses
elle fait l amour au premier rang
devant tout le monde
nue
j immortalise
je me gargarise
casse briques
en deux deux
je suis une cascade
sans voix
dans ce refrain inacheve
oui mais non
les yeux aveugles
ce matin
levee mauvaise tete
genre 4 sur dix
je repense au petard de la veille
une orange sanguine
une pomme molle
ouvrir les rideaux et les fenetres
je suis a bagneux
les oiseaux chantent
comme chez toi
douche creme
creme
creme
miroir
6 sur dix
banque
1050 euros
voiture poussiere deviation
le telephone clignote
je verifie
ce n est pas lui
combien de fois
je ne sais pas
lui non plus
deviation
parking
bureau travail
mail bonjour
bonjour
bonjour bonjour
journaux
des tonnes de pages de journaux
coup de telephone
combien
oui je pourrai vous dire quand ce sera sur votre compte cet apres midi
oui cet apres midi
je vous tiens au courant
on se rappelle
oui oui
je dois rentrer en reunion
respirer
je regarde mon telephone
pas de signal
reunion
blablabla
machin et machine ont fete ensemble l anniversaire de machine
visiblement reconcilies
dans la presse locale
trois lignes
la femme de truc est morte
deux hommes sont morts en secourant une enfant qui se noyait
elle a ete sauvee
presse belge
machine a eu une alerte
on l a vu chez un gynecologue dimanche
bientot cannes
les villas a 50 000 euros
les piscines et les piscines
avec ou sans glacons
champagne
je me sens nerveuse mais ca va
a quelle heure sont les obseques de truc ?
sarkozy ira
il y sera cet apres midi
mm
cafe terrasse
5 minutes
soleil
clop clop clop
blablabla
bureau
journaux coup de fil
le signal clignote
pas lui
j efface
j efface
j efface
lassitude
nervosite
noter que je dois rappeler machine cet apres midi pour l arnaque aux dragees
un appel pour la voiture a vendre
je pars dans le sud
il faudra attendre
plan drague entre 2 phrases
elle a combien de kilometres ?
elle est en bon etat ?
la carrosserie ca va ?
vous avez une jolie voix
vous m appelez pour mes cordes vocales
ou pour ma voiture
c est une premiere main
elle est bien entretenue
juste un accident un soir en me garant
ne pas lui dire pour le tete a queue
j ai l impression de sentir le poney
la chaleur l odeur de la sueur
demain cannes
il pleut dans le sud
ca ta stro phe
l agression du week end
je ne veux pas que ca devienne une habitude
je repense a mustapha qui veut niquer ma mere
je veux niquer ta mere
je vais en parler a mon pere
je lui dirai ca lui fera plaisir
je revois les trois gamins insulter le chauffeur de taxi chinois
j ai senti la raclee
tres pres
les dents cannoises
mes ongles rouges s ecaillent deja un peu
par ci par la
les ongles sales
fixation
j ai un mail
de lui
le message est joli
son reve
dix sur dix a chaque oeil
ce sera si bon la prochaine fois
le ventre noue
je ne peux rien avale
cette chaleur
cette sueur
je bois
de l eau
du perrier
de l eau
du perrier
je me dis oui mais non
un coup de fil
deux coup de fil
et ainsi de suite
avec mes linda farrow
je me sens roman p.
je surfe
c est lassant
kenna kenna kenna
je relis sa petite pensee
je veux me retenir
je deteste ces elans
cette peur d etre triste
les fenetres ouvertes
je me revois dans un jardin
les pieds dans l herbe
parlant
le cinema
les talons vertigineux
quinoa
pizza
junk
food
la journee n etait pas si desagreable
le telephone vibre deux fois
un message
pas de lui
j ai ecrit
comme une aveugle qui se rappelle de tous les chemins
les ronds points
pan pan
dans l amour
jamais tranquille
je devrais me prendre une douche
les jambes pleine de bleus
vivement l avion
ce voyage
badoit
ecrire imprimer
les images
la montee
la descente
parole parole
en francais
en anglais
le temps qui fait les choses qu on a ecourte
les messages sans interet
ceux qui ne veulent rien dire
le telephone vibre
deux fois
je vais voir
la musique du voyage
pleurer
meme pas
voir l autre abandonner
on y a pense
balayer en une deux trois phrases
la gentillesse dans la bouche
fumer fumer fumer
j appelle la crete
samuel m appelle toutes les 4 heures
comme a la visite medicale
double appel
oui oui une rumeur court sur eux
ah oui tu es sure
c est insortable sans photo
lui a fait passer de fausses infos
comme des pieges
ah oui tu es sure de toi
mm
c est possible
ce serait enorme
si elle va chez lui ils doivent passer le parking
c est sur
c est infaisable comme ca
on se tient au courant
oui allo oui j ai la reponse
le cheque sera edite jeudi
il faut juste que vous me donniez l adresse ou on doit l envoyer
oui je pars demain mais on reste en contact
il faudrait qu on se voit pour convenir d un tarif
je dois vous laisser je rentre en reunion
on se rappelle aurevoir
le telephone clignote
j ai un message
une soiree a cannes
puis un deuxieme
ils viennent d arriver a l eden roc
deux minutes plus tard
ftp
les photos apparaissent
machin et machine viennent d arriver a l eden roc
mm
tellement hate d etre a demain
que des mails sans interet
je suis deja la bas
rouler les cheveux aux vents
les talons en avant
les volants de la robe
deux douches par jour
eau chaude eau froide eau chaude
television
vision
a bas les points noirs et les sourcils disgracieux
le telephone s allume
fausse alerte
c est juste romeo castelucci
enfermée dans une tour
assise sur une commode sans tiroirs
le cul comme un coussin
la soie qui s’achève en dentelles
elle cherche des flasques de porcelaine
des cigarettes en chocolat
dans le miroir
starlette prend des airs de cocotte
fait des ronds de fumée
pose de profil
en noir
en rouge
en sang
elle essaye de briller
se fait la cour
sans public
elle y a pris goût
comme une ivresse
qui remplace tout
et quand elle pleure
elle est cantatrice
et quand elle s’ennuie
une fleur qui baisse la garde
son âme s’en va
elle ne pense à rien
sa sève abandonnée
elle s’offre au premier venu
plombée par le passé
cette naissance qui ne lui ressemble pas
en écoutant malher
elle a les yeux qui saigne
comme dans un clip des klaxons
elle noue un foulard sur sa nuque
pour ne pas se voir chagriner
une allumette qui lâche des poussières noires
elle pense vient
ne le dira jamais
dans cette tourelle
sans adresse
elle fait remonter ses bottes
se crée des genoux
accroupie sur un torse
elle se voit assaillante
avec la ville qui respire
seulement dans ses yeux
elle s’imagine un radeau
où l’argent ne servirait à rien
pas un moyen
pas une fin
comme un chewing gum qui parle
je me pose à la maison
une courge dans le blender
oublier les moments passés
à s’enfuir
claquer la porte
il le faut
je regarde regarde
le clip de don’t be light
hypnotisée
des heures chez moi
la lutte est vaine
sans mon badge
i love one
ne veut plus rien dire
perdre une partie de soi
plus précieuse qu’une personne
j’aimerais
que le vidéoclip ne s’arrête jamais
taper des jours sur mon clavier
que tout passe par internet
je reçois un happy new year
de las vegas
mes amis passent à la télévision
je me crée des profils
trois avatars bien balancés
mes culottes sont à vendre
pas le reste
starlette en clipvidéo
sur des images de kim kramski
faites sur blackberry
je perds le sourire
vexée de ne pas être appelée
j’ai trop joué la fille de l’air
plus dure dehors que dedans
j’ai envie
que tous les autres me laissent tranquille
écrire des chansons
des phrases de six pieds
des pensées qui en disent long
des refrains qu’il retiendrait
je youtube
encore
mes copines ont des noms de garçons
l’une d’entre elles
me montre ses nouveaux seins
un 90 c plus petit qu’avant
sur le nouveau britney spears
je file à mon rendez vous
avec rocky balboa
sylvester en live
traduction simultanée
je maigris à vue d’œil
tout le monde me dit
arrête le zyban
une clope au bec
il me tire les cartes
la lune
le pendu
le bateleur
l’impératrice
je veux reprendre une carte
posé le monde sur la table
une question entre les mains
qui tourne
dans le sens des aiguilles d’une montre
de la montre
starlette lèche un mars glacé
sonnerie sonar
il est temps
de penser au vingt deuxième siècle
boire la coupe
rester au niveau de la mer
courir
par avis de tempête
grand vent
grandes enjambées
sans réfléchir
main dans la main
on passe l’année ensemble
dans l’avion
il ne sait pas s’il part
s’il revient
sur terre
les cheveux bien raides
je prends le métro
pour remonter jusqu’à jourdain
dans la rame bondée
je ne vois personne
mâche un fluogum
évite les coups de genoux
les regards
les sacs de courses
je pense à hier et à demain
aux allées et venues
au mal que starlette a fait
un peu coupable
sans comprendre vraiment pourquoi
l’avenir est grand
je sors du métro
les néons bleus ne vont pas avec le vert de mes yeux
je retrouve paris dans mon appartement
ni chaud ni froid
comme sous lsd
quand je voyais la ville respirer
je flotte
la fatigue me coupe les jambes
pas la tête
dans le miroir que baptiste a posé
les yeux dans les yeux
je me dis
à part cet épi
tout va bien
demain
au levée du premier jour
à quoi vais-je penser
à la dernière minute de la dernière heure
je regarde la vidéo de saddam
pendu avec sa propre corde
les insultes en arabe
et puis plus rien
je me penche sur le face à main
posé près de la couverture panda
en fumant les dernières cigarettes de cette vie
je laisse aller
mon vague à l’âme
sur un hit de richard anthony
je me resserre une vodka crandberries
mon regard se pose sur un carambar
dans la série c’est quoi le pire
:
ne jamais voir ton reflet dans le miroir
ou
que tous tes amis aient la même tête que toi
oups
il est temps de me rappeler
du taxi fou de shanghai
de tel aviv au petit matin
l’arrivée au caire
la jungle partout
saint tropez au 15 août
les drapeaux flottent au dessus de ma tête
les rizières les cascades
le cochon qui dort en bas
et moi qui dors en haut
l’horizon
de l’autre côté
le temps est au manteau de fourrure
plus de batterie
pas de chargeur
pas de communication avec l’extérieur
il ne me reste que l’intérieur
je rallume l’ordinateur
remplis un peu l’écran jaune
vu l’heure
je pars danser
habillée en chauve souris
j’embrasse deux garçons en même temps
tout le monde est content
sauf la maîtresse de maison
on veut de l’amour
au jour d’aujourd’hui
demain est un autre jour
starlette ose espérer
il suffit d’une minute
et tout est bouleversé
pour l’heure
la grosse connerie est toujours en nous
choupi tient le bon bout
pace et salute à tout bout de champ
le moustachisme est en marche
je suis extrémiste
je suis moustachiste
à l’arrière d’un taxi
je me dis * tout ça c’est fini *
dans l’avion
il se réveille avec un jour d’avance
sans savoir ce qui l’attend
il la regarde l’embrasser en vidéo
les interférences lui passent au dessus
on s’est dit adieu
au cas où
l’année commence cet après-midi
+
+
+ + + +
+
+
main dans la main on passe l’année ensemble dans l’avion il ne sait pas s’il part s’il revient sur terre les cheveux bien raides je prends le métro pour remonter jusqu’à jourdain dans la rame bondée je ne vois personne mâche un fluogum évite les coups de genoux les regards les sacs de courses je pense à hier et à demain aux allées et venues au mal que starlette a fait un peu coupable sans comprendre vraiment pourquoi l’avenir est grand je sors du métro les néons bleus ne vont pas avec le vert de mes yeux je retrouve paris dans mon appartement ni chaud ni froid comme sous lsd quand je voyais la ville respirer je flotte la fatigue me coupe les jambes pas la tête dans le miroir que baptiste a posé les yeux dans les yeux je me dis à part cet épi tout va bien demain au levée du premier jour à quoi vais-je penser à la dernière minute de la dernière heure je regarde la vidéo de saddam pendu avec sa propre corde les insultes en arabe et puis plus rien je me penche sur le face à main posé près de la couverture panda en fumant les dernières cigarettes de cette vie je laisse aller mon vague à l’âme sur un hit de richard anthony je me resserre une vodka crandberries mon regard se pose sur un carambar dans la série c’est quoi le pire : ne jamais voir ton reflet dans le miroir ou que tous tes amis aient la même tête que toi oups il est temps de me rappeler du taxi fou de shanghai de tel aviv au petit matin l’arrivée au caire la jungle partout saint tropez au 15 août les drapeaux flottent au dessus de ma tête les rizières les cascades le cochon qui dort en bas et moi qui dors en haut l’horizon de l’autre côté le temps est au manteau de fourrure plus de batterie pas de chargeur pas de communication avec l’extérieur il ne me reste que l’intérieur je rallume l’ordinateur remplis un peu l’écran jaune vu l’heure je pars danser habillée en chauve souris j’embrasse deux garçons en même temps tout le monde est content sauf la maîtresse de maison on veut de l’amour au jour d’aujourd’hui demain est un autre jour starlette ose espérer il suffit d’une minute et tout est bouleversé pour l’heure la grosse connerie est toujours en nous choupi tient le bon bout pace et salute à tout bout de champ le moustachisme est en marche je suis extrémiste je suis moustachiste à l’arrière d’un taxi je me dis * tout ça c’est fini * dans l’avion il se réveille avec un jour d’avance sans savoir ce qui l’attend il la regarde l’embrasser en vidéo les interférences lui passent au dessus on s’est dit adieu au cas où l’année commence cet après-midi
ici bas
si loin si proche
starlette fait n’importe quoi
de tout et de rien
dis oui
pense non
elle ne veut pas embrasser
mais elle ne pense qu’à ça
elle pourrait juste partir
faire l’amour au mexique
pense oui
dis non
à l’invitation cent fois répétée
un jour oui
un jour non
vendredi oui
dimanche non
l’un pense que je parle de lui
l’autre aussi
mais elle ne pense à personne
juste à une idée
dis débile
dis putain
mille fois
sans déconner
quand on sait pas vanner
on vanne pas
du noir sous ses ongles
cent fois elle l’enlève
cent fois il revient
elle se lave les mains
les met dans la bouche d’un garçon
il préfère sans vernis
elle lui dit moi aussi
non non
elle ne sent rien
puisqu’elle ne pense à rien
présente absente
nulle part
la main dans la culotte
elle stresse
elle le stresse
que faire
zidane en dvd
reggae afternoon
il doit faire cinq degrés
dans ce 36 mètres carrés
écourter allongé
le froid garde le chaud
elle met des piles neuves dans le jouet
l’après-midi
elle pense à cette nuit
se revoit monter dans un taxi
quitter la plaine saint denis
un bracelet star ac au poignet
elle parle de son pari perdu
par sms
trop de monde rue royale
pas lui
starlette se dit
* soirée idiote *
puis
s’énerve
pense fucki
plus de batterie
une moitié de fluogum dans la poche
un ticket de vestiaire
réaction intervention
cinq minutes plus tard
au café du coin
elle boit une piscine bleue
le bar du crillon
deux filles trois serveurs
et une jolie russe
qui tape sur son portable
technologie bang & olufsen
sur un clavier rond
comme chez mamie
elle appelle moscou
allume mon portable
avec son infrarouge
elle rit
je souris
il est deux heures
le concierge explique * this is the procedure *
plus de chambre à l’auberge de jeunesse
10 place de concorde
starlette pose son empreinte digitale
au murano
elle erre
dans les couloirs noirs
voit des prénoms italiens
jean nouvel qui passe
un papier peint capitonné
comme dans une bulle de chewing gum
honey moon
starlette se jette sur les murs
comme sur un lit
* ? *
dans le mini bar
elle trouve de quoi s’amuser
2000 euros plus tard
la vie façon * attendez moi ici *
le champagne qui perd ses bulles
elle dit non au mexique
mais oui à l’invitation
il la filme
déjà nostalgique
comme une super fête qui n’a pas encore commencée
qu’on imagine déjà terminée
+
+
+
+ +
+ +
+
+
+
ici bas si loin si proche starlette fait n’importe quoi de tout et de rien dis oui pense non elle ne veut pas embrasser mais elle ne pense qu’à ça elle pourrait juste partir faire l’amour au mexique pense oui dis non à l’invitation cent fois répétée un jour oui un jour non vendredi oui dimanche non l’un pense que je parle de lui l’autre aussi mais elle ne pense à personne juste à une idée dis débile dis putain mille fois sans déconner quand on sait pas vanner on vanne pas du noir sous ses ongles cent fois elle l’enlève cent fois il revient elle se lave les mains les met dans la bouche d’un garçon il préfère sans vernis elle lui dit moi aussi non non elle ne sent rien puisqu’elle ne pense à rien présente absente nulle part la main dans la culotte elle stresse elle le stresse que faire zidane en dvd reggae afternoon il doit faire cinq degrés dans ce 36 mètres carrés écourter allongée le froid garde le chaud elle met des piles neuves dans le jouet l’après-midi elle pense à cette nuit se revoit monter dans un taxi quitter la plaine saint denis un bracelet star ac au poignet elle parle de son pari perdu par sms trop de monde rue royale pas lui starlette se dit * soirée idiote * puis s’énerve pense fucki plus de batterie une moitié de fluogum dans la poche un ticket de vestiaire réaction intervention cinq minutes plus tard au café du coin elle boit une piscine bleue le bar du crillon deux filles trois serveurs et une jolie russe qui tape sur son portable technologie bang & olufsen sur un clavier rond comme chez mamie elle appelle moscou allume mon portable avec son infrarouge elle rit je souris il est deux heures le concierge explique * this is the procedure * plus de chambre à l’auberge de jeunesse 10 place de concorde starlette pose son empreinte digitale au murano elle erre dans les couloirs noirs voit des prénoms italiens jean nouvel qui passe un papier peint capitonné comme dans une bulle de chewing gum honey moon starlette se jette sur les murs comme sur un lit * ? * dans le mini bar elle trouve de quoi s’amuser 2000 euros plus tard la vie façon * attendez moi ici * le champagne qui perd ses bulles elle dit non au mexique mais oui à l’invitation il la filme déjà nostalgique comme une super fête qui n’a pas encore commencé qu’on imagine déjà terminée
faire la queue partout
tous les jours de toute la vie
à l’anglaise
au pizza hut
au burger king
au toboggan
à atp comme ailleurs
doubler tout le monde
tous les jours de toute la vie
à la française
à la chinoise
on est toujours le chinois de quelqu’un
en plein londres
je me revois à shanghai
au royaume du fake
entre deux buildings
je me dis qu’ils vont tout faire péter
rien de nouveau sous le soleil
j’ai deux ans de retard
comme un chinois
des millions de millions de chinois
je cours autour de moi-même
sans jamais rien attraper
prendre sur soi
garder son sang froid
je peux en parler
mais pas exécuter
j’essaie de me copier
rester la même mais changer
que les coutures ne craquent pas dans six mois
je me revois dans la jungle
entre deux rizières bien pentues
ne pas tomber
respirer
regarder
tout faire en même temps
et avancer
starlette in the place
35 kilomètres à pied
sans se laver
sans se changer
je revends ma petite culotte à un japonais sur ebay
au cœur du yunan
je repense à paris
je me revois à soho
chez agent provocateur
nue dans un soutien gorge à 800 francs
comme des petites mains qui portent mes seins
à qui sont ces mains
faire confiance au lendemain
ne pas croire à la spirale de la loose
le râteau comme un réveil
un non qui me dis réagis
comme un lien vers un autre site
combien de fois j’ai dit non
+
+ + + + + +
+ + + + +
+ + +
+ +
+
+
+
faire la queue partout tous les jours de toute la vie à l’anglaise au pizza hut au burger king au toboggan à atp comme ailleurs doubler tout le monde tous les jours de toute la vie à la française à la chinoise on est toujours le chinois de quelqu’un en plein londres je me revois à shanghai au royaume du fake entre deux buildings je me dis qu’ils vont tout faire péter rien de nouveau sous le soleil j’ai deux ans de retard comme un chinois des millions de millions de chinois je cours autour de moi-même sans jamais rien attraper prendre sur soi garder son sang froid je peux en parler mais pas exécuter j’essaie de me copier rester la même mais changer que les coutures ne craquent pas dans six mois je me revois dans la jungle entre deux rizières bien pentues ne pas tomber respirer regarder tout faire en même temps et avancer starlette in the place 35 kilomètres à pied sans se laver sans se changer je revends ma petite culotte à un japonais sur ebay au cœur du yunan je repense à paris je me revois à soho chez agent provocateur nue dans un soutien gorge à 800 francs comme des petites mains qui portent mes seins à qui sont ces mains faire confiance au lendemain ne pas croire à la spirale de la loose le râteau comme un réveil un non qui me dis réagis comme un lien vers un autre site combien de fois j’ai dit non
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