main dans la main
on passe l’année ensemble
dans l’avion
il ne sait pas s’il part
s’il revient
sur terre
les cheveux bien raides
je prends le métro
pour remonter jusqu’à jourdain
dans la rame bondée
je ne vois personne
mâche un fluogum
évite les coups de genoux
les regards
les sacs de courses
je pense à hier et à demain
aux allées et venues
au mal que starlette a fait
un peu coupable
sans comprendre vraiment pourquoi
l’avenir est grand
je sors du métro
les néons bleus ne vont pas avec le vert de mes yeux
je retrouve paris dans mon appartement
ni chaud ni froid
comme sous lsd
quand je voyais la ville respirer
je flotte
la fatigue me coupe les jambes
pas la tête
dans le miroir que baptiste a posé
les yeux dans les yeux
je me dis
à part cet épi
tout va bien
demain
au levée du premier jour
à quoi vais-je penser
à la dernière minute de la dernière heure
je regarde la vidéo de saddam
pendu avec sa propre corde
les insultes en arabe
et puis plus rien
je me penche sur le face à main
posé près de la couverture panda
en fumant les dernières cigarettes de cette vie
je laisse aller
mon vague à l’âme
sur un hit de richard anthony
je me resserre une vodka crandberries
mon regard se pose sur un carambar
dans la série c’est quoi le pire
:
ne jamais voir ton reflet dans le miroir
ou
que tous tes amis aient la même tête que toi
oups
il est temps de me rappeler
du taxi fou de shanghai
de tel aviv au petit matin
l’arrivée au caire
la jungle partout
saint tropez au 15 août
les drapeaux flottent au dessus de ma tête
les rizières les cascades
le cochon qui dort en bas
et moi qui dors en haut
l’horizon
de l’autre côté
le temps est au manteau de fourrure
plus de batterie
pas de chargeur
pas de communication avec l’extérieur
il ne me reste que l’intérieur
je rallume l’ordinateur
remplis un peu l’écran jaune
vu l’heure
je pars danser
habillée en chauve souris
j’embrasse deux garçons en même temps
tout le monde est content
sauf la maîtresse de maison
on veut de l’amour
au jour d’aujourd’hui
demain est un autre jour
starlette ose espérer
il suffit d’une minute
et tout est bouleversé
pour l’heure
la grosse connerie est toujours en nous
choupi tient le bon bout
pace et salute à tout bout de champ
le moustachisme est en marche
je suis extrémiste
je suis moustachiste
à l’arrière d’un taxi
je me dis * tout ça c’est fini *
dans l’avion
il se réveille avec un jour d’avance
sans savoir ce qui l’attend
il la regarde l’embrasser en vidéo
les interférences lui passent au dessus
on s’est dit adieu
au cas où
l’année commence cet après-midi
+
+
+ + + +
+
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main dans la main on passe l’année ensemble dans l’avion il ne sait pas s’il part s’il revient sur terre les cheveux bien raides je prends le métro pour remonter jusqu’à jourdain dans la rame bondée je ne vois personne mâche un fluogum évite les coups de genoux les regards les sacs de courses je pense à hier et à demain aux allées et venues au mal que starlette a fait un peu coupable sans comprendre vraiment pourquoi l’avenir est grand je sors du métro les néons bleus ne vont pas avec le vert de mes yeux je retrouve paris dans mon appartement ni chaud ni froid comme sous lsd quand je voyais la ville respirer je flotte la fatigue me coupe les jambes pas la tête dans le miroir que baptiste a posé les yeux dans les yeux je me dis à part cet épi tout va bien demain au levée du premier jour à quoi vais-je penser à la dernière minute de la dernière heure je regarde la vidéo de saddam pendu avec sa propre corde les insultes en arabe et puis plus rien je me penche sur le face à main posé près de la couverture panda en fumant les dernières cigarettes de cette vie je laisse aller mon vague à l’âme sur un hit de richard anthony je me resserre une vodka crandberries mon regard se pose sur un carambar dans la série c’est quoi le pire : ne jamais voir ton reflet dans le miroir ou que tous tes amis aient la même tête que toi oups il est temps de me rappeler du taxi fou de shanghai de tel aviv au petit matin l’arrivée au caire la jungle partout saint tropez au 15 août les drapeaux flottent au dessus de ma tête les rizières les cascades le cochon qui dort en bas et moi qui dors en haut l’horizon de l’autre côté le temps est au manteau de fourrure plus de batterie pas de chargeur pas de communication avec l’extérieur il ne me reste que l’intérieur je rallume l’ordinateur remplis un peu l’écran jaune vu l’heure je pars danser habillée en chauve souris j’embrasse deux garçons en même temps tout le monde est content sauf la maîtresse de maison on veut de l’amour au jour d’aujourd’hui demain est un autre jour starlette ose espérer il suffit d’une minute et tout est bouleversé pour l’heure la grosse connerie est toujours en nous choupi tient le bon bout pace et salute à tout bout de champ le moustachisme est en marche je suis extrémiste je suis moustachiste à l’arrière d’un taxi je me dis * tout ça c’est fini * dans l’avion il se réveille avec un jour d’avance sans savoir ce qui l’attend il la regarde l’embrasser en vidéo les interférences lui passent au dessus on s’est dit adieu au cas où l’année commence cet après-midi