la tête la première
décrochée du rocher
je plonge
under pressure
le vertige des criques
l’air chaud et l’eau glacée
que veux tu que je te dise
la vie est ainsi faite
à l’arrière d’un taxi
les boucles d’oreille qui font
tac tac
une carte postale de los angeles
tout juste arrivée
sur cette banquette
un sourire s’esquisse
la noisette de ses yeux disparaît
–
simple expression –
–
une fois n’est pas coutume
paris défile
plus loin
dans ses pensées
au premier plan
loin
i l y a
l’homme qui dore
façon gourmette
j’ai laissé mon numéro
sur une boîte d’allumettes
au raphaël
la cigarette du petit matin allumée
sur le rebord de la fenêtre
la tête dans le vide
sous le soleil d’un vendredi
j’ai replongé mes yeux dans ses yeux
dans mes pensées
elles m’ont suivi toute la journée
assise à côté d’un à côté
entre deux stations de métro
j’imagine le poseur de bombe
dirai-je un jour la vérité ?
derrière l’orgueil d’une starlette
il y a les phrases qu’une fille peut se répéter
des milliards de fois
sans même plus y faire attention
chanteuse de stade
les aigus pleine face
bouche ouverte
comme des enceintes par dizaine
no grand écran
le sourire mange ses lèvres
transpercent les acoustiques
je pense en anglais
a-t-elle remarqué
ses refrains
main en l’air
c’est qu’ils en reviennent toujours à la danse
comme si ils n’entendaient pas la même chanson
elle . dit .
deux points ouvrez les guillemets
pète moi le cul
. dit . son amant
la présentatrice télé
le réalisateur de film
pressure
je retranscris
paparazzade
les romantiques
éternels trahis
tresses moins h 48
code conduite
j’achète du temps
et
un ami me chat
oui ?
je me masturbe
comme un panneau de signalisation
il y a un temps de réaction
à l’espagnole
. . missionnaire de la drague ..
ça tombe sur + toi +
et oui
je ne peux rien pour + toi +
je peux tout
violon alto
je rythme mes pas sur la guitare sèche
il suffit de se débarrasser
de ce qui fâche
dire
dire bien
dire vrai
. . ça me sidère ..
de m’ennuyer
au mois de juillet
ça rentre à l’intérieur
il fait chaud
il fait froid
tout passe par mon crâne
aéré
comme un malentendu
et des pics de compréhension
il ne se passe rien
comme toujours
comme à chaque fois
c’est si bon
douter du simple
hu m hu m
bien voir
quand quelqu’un t’explique ce que tu as toujours voulu dire
c’est exactement ça
voilà voilà
façon éclair
quand ton bassin tes épaules la tête et le cul
badinent
en même temps
jamais pareil
que ça passe de l’afro
à l’indian tonic
c’est l’été
et
elle ne s’en rend même pas compte