je vais pas tarder à y aller
…
starlette éternue
sur la vingt huitième année
jimi h. janis j. jim m. kurt c. brian j.
je traverse l’hiver 2005
je nous regarde
comme un calvin et hobbes
comme un soap
un peu de frais passe sur ma nuque
peu de lectures
moins de conversation
une fille apprend le silence
peur de manquer
quand on n’a jamais manqué de rien
quand tout vient à soi
et que plus rien n’apparaît
l’arrogance et le complexe
i am juste a gigolo
chibidichibidachibidadida
il n’y a rien à comprendre
comprends tu ?
quitter le milieu
avec un autre nom
changer de visage
ne jamais goûter à la liberté
le second degré fait le choix
l’énième degré fait le tri
je me blague
mes barbelés sont superfluciels
la langue au coin d’un page
la salive au bout des doigts
de gauche à droite
mes yeux cherchent des histoires
des messages codés dans l’encre
des mois de novembre
viens viens
viens viens
viens viens
viens viens
starlette is just a page three girl
qui aimerait
nager dans le bassin de la piscine mabillon
voir ton slip de bain
et tes gouttes
l’eau qui va de toi à moi
faire de l’effet
marcher à 500 mètres à l’heure
se noyer dans les yeux d’un garçon
son fuseau horaire
est si près du mien
si loin
je regarde passer les fléchettes
à côté du mile
croquer dans une omelette japonaise
en solitaire
trop italo disco
tel l’horrible catcheur
starlette sûre d’elle
danse le menuet au dessus de sa victime
eu à son propre jeu
elle entend une voix
qui ne l’appelle pas
no rv
i kill hilton
i kill adult age
pan
pan
pan
une cuite au départ
une cuite à l’arrivée
je suis un joli score
le fabienne égal décalage
du recul
beaucoup de recul
laisse toi aller ma fille
pas de danger
tu veilles sur toi
starlette est post punk
i want to listen public image ltd
death disco morceau
. . .
but
. . .
which desperate housewife are you
la réponse bientôt sur vos écrans
je ne joue pas la filletivi
je regarde juste mes amies d’enfance passer chez ardisson
starlette reste smashhead
yeah yeah yeah
gavée de monde
faut que je me rappelle
d’où on se connaît ?
remet moi
no camera
one price
de mois en mois
tes réponses sont trop longues
cette langue qui fait tac tac sur mon palais
devrait caresser ton lobe
chatouiller la racine de tes cheveux
viva flirt
sur alexis hk
je m’amuse
sans faire de mal à personne
je te sms
tu ne me réponse pas
jean trop serré pull en mohair décolleté noir bottes de cuir
juste une bague
. tu fais de l’équitation ?
je veux bien être ton cheval
starlette équestre
.
dans ma collection il y a toi
jamais consommé
jamais consumée
ces râteaux me perturbent
i don’t like that
je n’y crois pas
je sens l’accident
pas toi
toi je t’aurai
je t’embrasserai
l’œuvre complète de gogol me regarde
je m’accroche au détail de sa parmenture
je m’accroche à ses yeux
une main sur les cils pour ne pas être éblouie par le soleil
moins un degré
un peu de strawberries dans ma vodka glace
retour à saint nicolas du chardonnay
le bois des talons claquent le marbre
poches vides
voiture en double file
trop tard pour l’udf
pas de mutualité
pas de café
mon père j’ai pêché
j’ai fait la pute
sans rien demander en retour
j’ai aimé ça
j’ai fait le sexe sans autre objectif que – censure –
j’ai aimé ça
je me suis laissée prendre et jeter
on a – censure – mon con
– censure – mon cul
j’ai aimé ça
épuisée de sexe je me suis endormie sans prier pour demain
i want photos
j’ai des vertiges quand je le vois
je n’ose parler quand il est là
près de moi il trouble l’air puis la vue
où sont mes moyens
perdus
disparus
envolés
je désespère
hors de chez moi
j’erre
sur les blogs
boulevard saint-michel
je descend tu remontes je roule tu boite
starlette butte dans un curé
plein de tics
sa soutane se mêle à ma robe
nous voilà emportés
repeat after me
starlette is lovely
avant l’aquarium
mademoiselle bribri
baronne
je queen
j’anti queen
tu me scoopes
slurp slurp
si tu me cherches
suis au requin
starlette virgin and suicide
un morceau de francis dans la poche avant
je vois le laborantin
comme la poudre qui voyage de tes fesses à mon nez
je porte sur moi un bout du chien qui court à tes pieds
tu le caresses
je le dresse
je m’exile
dans l’azur
campagne
starlette six pieds sous terre
en respiration
je contrôle
je m’invente un cv des vies l’amour
je me suis fait avoir par une starlette
guimauve
orly airport
j’adore
photo
maton
les lustres
elle purge son disque dur
les fâcheries
les surprises
cœur triste
sans téléphone
je parle au loin
le lointain
à retrouver
un peu de campagne
envoyée spéciale en seine et marne
i kill 77
seven seven
maybe
je ris
il ne se passe rien
à vous les studios
starlette n’ira pas à la mecque
but she thinks about s. a.
sans voile
le sang qui reconnaît
le sang qui reprend la traverse
et coule et tache et se répand
je laisse mon visage flotter sur la bougie
observer son visage
gonflé par l’alcool
bouffi par les ans
ta main sur mon cou
c’est mon évasion
je pense à toi comme on pense carrière
je veux t’embrasser
mon haleine de champagne à encore soif
je pense à mes lèvres sur tes lèvres
c’est déjà beaucoup
ce n’est jamais assez
rebondir sur toi
les vagues de monde
je me frotte contre un peu de toi
je feins
mon mercato
la coupe 1965 1970
le plâtre
dans le paquebot du ciel
je me détends
comme sur une barque accrochée à son aile
j’ai le vent
j’ai le temps
j’avance
vers nulle part
prendre de l’altitude
la vie comme elle vient
se charge de donner des leçons
toi l’arrogant
toi qui n’est pas généreux
prend garde
je dandine sur l’africa musique
chauffe chauffe chauffe
culbutée
bientôt miami
latinoreggae
galerie emmanuel p.
zouké
yépayépa