je ne regrette rien
le bus
l’accident de bus
la marche
le théâtre
les monthy python
un monologue
deux scènes
trois représentations
on verra…
je ne voulais pas y aller
je suis contente d’être venue
toujours comme ça
souvent comme ça
composer avec la flegme
interlude bar france-soir
tout le monde cherche les six bons numéros
je me dis : « il est con »
il dit : « on est toujours le con de quelqu’un »
avenue ledru rollin
un temple
une rosace
je danse sur
lauren h.
michael de toutes les soirées
du hip hop
de la casquette
décolleté
joey s.
excellente harmonie des couleurs
alcool très peu cher
un bar une scène de la zikmu des rapeurs du gel dans les cheveux des cheveux pas de cheveux beboy sécu un bombardier qui se promène croise un chapeau du charriage je ris on s’amuse
fumeur de pipe
t’as des points rouges sur le nez
les filles sont belles
les garçons sont pas mal
5 minutes au plaza madeleine
du gnon
du coup de tête
un petit côté madame arthur
je n’aime pas la clientèle
‘oh marie-hélène’
deux fois dix ans dans la même soirée
la petite graine il y a dix ans
dix ans
cafard
j’ai pas d’invitation
je croise le 92
dix ans en arrière
ancien de marie curie
ancien de maurice genevoix
pim pam poum
‘alors quoi de neuf ?’
jolie question
j’ai pas trop le temps là
j’ai beaucoup recyclé
toi je t’ai pas gardé
stardéchue.com
je cris je cris je cris
je cris beaucoup
je cris fort
les gens sortent dans la rue et ils te regardent
ouloulou
je suis folle tu es folle je suis folle tu n’es pas folle
je cris le lundi je cris le mardi je cris le mercredi je cris le jeudi je cris le vendredi je cris le samedi je cris le dimanche je cris le matin je cris la nuit je cris l’après-midi je cris au téléphone je cris dans mon lit je cris dans la rue je cris au restaurant je cris dans la salle de bains
l’hystérie
c’est dit
indécise
je n’accepte pas l’invitation
reine des faux plans
ne sait que choisir
ce soir j’ai choisi
seule
‘t’es pas en accord avec ta chatte
t’es pas bien dans ta chatte’
vendredi soir
désaccord total
pas dans notre assiette
une fille avec des rajouts
me fait une promesse
pour plus tard
pour un moment important
pour l’avenir
la fille de l’enveloppe rose
starletteletter
++
je suis au bar
j’ai failli attendre
aucune classe
je suis dans la classe
décalage horaire
nos aiguilles sont détraquées
nos hôtes sont de mon côté
‘ciel
ciel’
je cherche un mur pour mes tableaux
je cherche un plafond aussi
on peut ne pas être ensemble
faire du sport
je te tape dessus
tu me tapes dessus
avec des gants
tu sues
je sue
saint-valentin
j’en peux plus
moi non plus
je ne suis pas capable de te comprendre
le premier février
j’ai reçu ces mots
et
ces fautes de frappe
je les sors de l’enveloppe et les dépose ici
mon bonheur a trouvé ses lettres de noblesse au fond d’une coupe de champagne
le bar est illuminé par le désespoirs
je vois une succession de verres vides, des hommes accoudés qui laissent partir leurs angoisses à petites gorgées
baptisé par l’eau, et soignés par l’alcool
tous ces hommes, composés de 98 % d’eau qui coupent leur sang de quelques degrés d’ivresse
l’ambiance des bars, chapelle où se réunissent les amateurs de la dérive
certains amenés par le flot de la tristesse, d’autre par l’envie de vivre
sous le signe de l’ignorance, partagé entre tes envies et la réalité
tu projette ton image sur une toile de cinéma qui couvre ton esprit
tu te vois star ou chanteur de stade
dans ta tête t’es le roi du quartier, cheveux gominés
tu discutes pas, toi tu sais
t’as tout vu, tout entendu tout vécu, trou du cul
un, deux, trois, disparais de devant moi
calibre 33
armature chromé, relief nacré
carabinier, t’as dansé sur les airs démodés
tu connais la monnaie, les degrés certifiés, et les passes du premier
sous le costume usé de ta fin avant retraite, t’as acquis le respect de tes aînés
t’as qu’à te baisser pour ramasser
t’es aussi connu que les musées et Léonardo
t’as les soldes toute l’année chez Armani, et vive l’Italie
aujourd’hui, ça va être le jour ou je vais te le dire
aujourd’hui, le temps a choisi la pluie, mais je ne change pas de route
aujourd’hui, mon bébé tu vas être la reine
aujourd’hui n’a pas de prix, et en allant vers toi
aujourd’hui, j’ai éviter la pluie pour te dire qu’
aujourd’hui, plus que jamais, je souhaite des lendemains
je suis intouchable, et j’ai créé ma propre caste
j’ai accroché ton nom a une chanson
c’est étrange, non ?
dès que j’entends ses premiers sons, je te vois, belle
tu chantes le refrain en baissant les yeux, en chuchotant, c’est charmant
comment te sens tu, dans ta bulle ?
perdue dans tes pensées, reine de ton monde, plus belle que toutes à la ronde
je vois en tes yeux baissés, l’ivresse de tes envies
reine d’une nuit, reine de toujours
ce soir tes bas résilles illuminent la piste de danse
ça brille sur toi, ne te retourne pas
ce soir, t’es là et ça se voit
les basses ondulent pour toi, ça te prend d’en bas et ça monte, crois moi
tu es la préféré de mes préférences
je te prends en référence, tu es,
à jamais, mon temple de beauté
et je sais que la pluie ne cessera pas de tomber
et le monde de tourner, mais dans un coin de moi
tu es mon amour à jamais
je touche juste, la cible c’est toi
blotti au creux de mes bras tu comptes sur moi
je vois que la nuit t’éclairci au fond de mon lit
qu’après ne sera que le temps des regrets
c’était trop beau pour ne pas s’arrêter
et comme le disent les mecs de mon quartier
à trop briller elle t’a aveuglé
passible d’abandon sentimental, accusé d’avoir oublié d’aimer
je regarde par la fenêtre le sens des reflets, je vois tant de gens pressés, courir, je soupire
je n’ai plus envie
dis moi pourquoi
le temps est seul à présent, il a oublié de s’écouler pour se laisser à lui même
quand il se réveille le temps est chagrin, il n’a personne à flétrir, plus de roses à cueillir
sans nous il n’est plus rien
tu danses à en oublier combien tu es seule
tu danses comme le sioux autour du totem, à en oublier qu’on t’aime
le casque couvre tes oreilles du monde imparfait, de ton reflet, tu te contemples les yeux fermés
perdue à Paris, au milieu des piétons et des voitures à profusion, tu es l’unique pièce à conviction de nos passions
je me réveille et je vois ta présence oubliée tracé ton reflet sur les draps froissés
je pense à la nuit où tu m’as dit à jamais
telle l’éclipse tu es passé de l’autre côté
rock’n roll abandonne tes gestes saccadés, tes cheveux gominés et tes santiags usées
tes jeans sont troués et tes airs fatigués, le vent a fait s’envoler tes refrains effrénés
abandonné, ton parfum sur le bitume parisien me revient
il vient inonder mon âme de tes rendez-vous d’antan
l’ivresse des effluves alcoolisés me rappelle ton absence
personne ne sait aussi bien que moi que tu es le pluriel de mon chagrin
jolie personne que j’abandonne et regrette au quotidien
de a. à m.
++
retour chez martine o. et baptiste o.
le chef de famille revient du village demain
je ne passe pas chez ladurée
studio france-inter
nous trinquons avec jean-pierre c.
aujourd’hui, les tripes
surprise je suis là
je suis infernal
toi aussi
starlette n’est pas faite pour le couple
sunday date
rendez-vous lundi avec antoine o.
et stella
rendez-vous mardi avec jérémie s.
et hélène
je me remets au travail