il y a la fatigue
la nuit toujours accrochée au jour
ta guitare et mon micro
moi aka toi
dans l‘ascenseur du meurice
entre deux caïpirinha
deux notes de piano
ding ding
dita von teese
fait son apparition
troisième étage
l’œil silencieux
je regarde
la veste pailletée
la taille fine
le visage poudré
la pose timide
le rouge aux lèvres
chacune son coin
starlettes
plus loin
ne pensez à rien
à ce qui va arriver
je tape du pied
les mains dans les poches
la tempête monte sur les liars
les feuilles bruissent
dans la moustache du gaulois
comment veux tu que je t’oublie
à l’heure où on ne regarde plus l’heure
diamonds are forever
improbable stop
sous la lune de pigalle
les ouvriers tracent des lignes blanches
des passages piétons
histoire de nous donner le temps
de faire tourner nos langues
dans nos bouches
sur ce baiser
cette main qui exagère
starlette se revoit au comptoir du pulp
au temple de la bière
dans une cour où je fantasmais
des milliers de mètres carré ne suffiront pas
je veux me rapprocher
qu’il n’y ait plus de millimètre
la main dans ses cheveux
comme pour ne pas tomber
posée sur un canapé
dans le jardin des tuileries
à deux pas de la pluie
je retrouve le chemin du jour
les cheveux tressés
je joue à la fille jaune rouge verte
à l’arrêt de bus de la rue aux ours
je vois daniel darc
so dark
divagué traîné si gris
du bar de la croix rouge
au carré vip
brigitte marche et récite rimbaud
dans une rue de montparnasse
une nuit de dimanche
sous le néon du rosebud
.. j’ai assis la beauté sur mes genoux
et je l’ai injuriée ..
nous chantons patti smith
because the night
esprit backstage
les collants bleus la robe grecque et le noir aux yeux
photo flash flash
sometimes j’applaudis la vie sometimes