comme ne jamais dormir
saborder le sabotage
je ne vois rien
sur la pointe des pieds
entre les têtes
au fond de la myopie
là-bas troublant
il y a le micro
une immense bouche
gélatine
je l’entends
l’entrevois
instru / band
// réverbe
blueberry gloss
des bouffées à n’en plus finir
banlieue londonienne par le train
sud sud
l’oeil sur la blonde du sun
le train m’ensommeille
un appel sur skype
sur la casio
il est trop tard
pour bien faire
.
i’m looking for me
.
sortir
chercher le prochain marc aurèle
ou le petit cul
changer trois fois de tenues
puisque dans le noir des concerts
des choses se passent
fugaces
pas de pression
on passe par ici
on repassera par là
solitude d’un début des vacances
yuko honda
se laisser porter
entraîner par un suedish
approximativement
east cost
un certain état d’esprit
city sept fois paris city
yo
rentrer
trop tard
ou
ne jamais se coucher
clic clac
le vent
gris anglais
peu d’étages
can i take a photo of you
je vois les artistes comme des pointillés
alors
à quoi ressemblera le dessin
à la fin
charriera bien
je ris en français
l’esprit bungalow
les mouettes marchent
on the grass
brosser ses cheveux
la voix de nikolai haas
la première voix du premier jour
guitare sèche
holidays my holidays
je plonge dans le voyage
entraînée
le bain à la romaine
des coutumes
une culture
h é hè h é
seau d’eau tiède
je porte afrirampo
rouge jaune
black blouson
toujours le même pantalon
quelques pounds
une barrette
beaucoup de barre choco muesli
le vice anglais
et tous ces paradoxes
ton cul qui dépasse du pantalon
xuly b. is in the place
manger quatre fois par jour
passer d’une scène à l’autre
d’un noir à un autre
c’est notre vie
le son entre les doigts
on a moins froid
main dans la main
flash flash
p h o t o g r a p h i e
vue floue
yoko
la seule image
d’un songe
un foulard noir sur le visage
vieilli de la hippie
qui sent le renfermé fortuné
lunettes noires
une image
trois cris
et puis disparaît
.
i
..
love

you

hein hein
ne jamais voir le show en entier
mais prendre et prendre encore
puisqu’on nous donne
friday saturday sunday
les jours les nuits
qui n’auraient jamais existé
perdre l’une des deux boucles
la retrouver au bout d’une question
ranger dans une boîte
le ciel qui change chaque jour
et passer à peine outside
l’anglais casserole
i’m so french
peaches est un bon fruit
comme si je n’avais jamais vu ça avant
lunettes noires
boucles été meurtrier
main dans la main
one more time
ce doigt qui creuse ma paume
je le sens
camp de vacances
1
un seul étage
1
escalier métallique
tac tac tac la chambre le salon
deux canaux
vg atp
coffee and cigarettes schwarzi le surf le baiser du tueur les sentiers de la gloire spartacus lolita 2001 orange mécanique shining salo river phoenix metallica and forcément vincent
mal assise sur le parquet
projecteur grande classe dans le dos
gallo sur une moto
désert cramé
écran-écran-écran
mille personnes
une salle
go to the pub
danser toute la nuit sur de vieux tubes rock
starlette rate le karaoke fin d’aprèsm
et regrette
suicide
dernière étreinte
comme dans la chanson
je me vois loin
dans la nuit chaude
se laisser mordre
demander
dire d’accord
en silence
être ici
se voir ailleurs
y être
revenir
so romantic girl
fumare
je me suis noyée dans les yeux de l’inconnu
marcher dans paris
place de la sorbonne
concentration
penser à autre chose
laisser la vie faire le reste
conférence de presse
droite souverainiste
café pain au chocolat jon spencer blues explosion peaches james chance pj harvey suicide jayne county afrirampo women and children lydia lunch prefuse 73 autolux buck 65 vincent gallo sean lennon and yoko
je ne cherche plus
laisser venir
sans comprendre les paroles des chansons
je me détache
je flotte
au dessus de
moi
sur les mots de pj
*y*es
i am french
and i am cool
sometimes