je reprends le starlette style en main
inattendue je resterai
je ne l’écris pas
mais j’y pense
…
toujours nulle part où aller
pas de maison
plein d’abris
là je ne peux pas mettre mes peintures
là je ne peux pas peindre sur les murs
seul endroit où se réfugier
un blog
toujours ouvert
il a dit je t’aime
j’ai lu je t’aime
je n’ai pas vu d’amour
aussitôt il se ravise
faire un pas en arrière
alors
je veux me détacher
c’est une volonté
pas de résultats probants
alors
je rêve
je me vois sur une plage de madagascar
je surfe sur le web
je tombe sur la case banque
elle me dit tu peux y aller
alors
qu’est-ce que j’attends
rien ni personne
je me vois seule
je sirote un rhum
un lémurien passe derrière moi
mes yeux vont sur la mer
j’ai chaud
je demande un massage
on m’en offre un
je veux un geste tendre
je n’ai qu’à fermer les yeux
je me le donne
je n’aime personne
je n’aime pas ma personne
comme vous
starlette est ainsi
elle change vite d’avis
capricieuse
avec mon t shirt mickey
je me promène dans la ville
je choisis ce café
comptoir journal
déjà pris
mon regard vagabonde
mon téléphone sonne
je ne réponds pas
les ça va
les t’es où
les salut
je les jette aux orties
je repense aux crêpes
que ma mère a préparé
gardienne des tradtions
elle sait ce qui est bon pour moi
starlette mother
avec ses dents qui font ding
son sourire
du soleil dans ma vie
merci beaucoup
le sourire c’est elle
marthe m’appelait
rayon de soleil
…
seule chez un bucheron
je mange brunch
champagne oranges pressées
sous les rosiers de la rue
la pletzel aura-t-elle disparu
à pes premiers cheveux blancs
?
la veille soirée bachelor
quai aux fleurs
des cravates
des dollars
la fleuve qui coule sous les fenêtres
des mètres carrés
beaucoup de miroirs
financiers avocats
j’ai du mal
‘mets moi la langue’
il me fait douter sur un baiser
pas de baiser
suis en manque
je me laisserai pas faire
si t’embrasse pas
t’es pas ma came
starlette a toujours été couverte de baisers
c’est pas maintenant que ça va changer
je cherche une maison
qu’on se le dise
*